Mais l’absence de volumes liée à ce 11 novembre, et l’importance des niveaux atteints ce matin, vont permettre un sursaut du marché, permettant au CAC de revenir finalement autour de l’équilibre en cette mi-séance. Difficile en effet d’imaginer le CAC délivrer un réel signal négatif sans l’aval des marchés américains. Si la rupture de la MM20 était donc peu probable ce matin, il n’en reste pas moins que le fait que le CAC ait nettement enfoncé les obliques bleue et verte n’est pas une très bonne nouvelle pour les acheteurs, et confirme l’affaiblissement d’hier et le basculement de notre tendance immédiate à neutre.
A moins de terminer la séance très nettement dans le vert, et au dessus des 3920/3930, le CAC pourrait ainsi très bien entrer dans une séance de consolidation, basculant du canal haussier bleu au canal orange, bien moins haussier. On pourrait ainsi assister à un retour dans les prochains jours en direction de la zone des 3800, voire même un peu plus bas si le repli se faisait rapidement. Mais pas de précipitation à la baisse tant que les marchés américains n’ont pas donné eux de signal de repli. Et force est de constater qu’ils sont eux dans une tendance toujours favorable pour l’heure.
Côté valeurs du CAC, c’est Schneider qui enregistre la plus forte hausse, avec un gain toutefois relativement limité de 1.4%. Véolia suit de près à +1.3%, poursuivant sur sa lancée d’hier après des résultats bien accueillis. Plusieurs sociétés suivent ensuite avec un gain de 0.8%, parmi lesquelles L’Oréal, Unibail ou Carrefour.
A la baisse, les technologiques et les bancaires pèsent sur la tendance, avec Alcatel et STMicroelectronics en baisse de 2%, tandis que St Gobain cède 1.6% et le Crédit Agricole 1.5%, après des résultats pourtant bien accueillis dans un premier temps ce matin.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro reste sous pression mais semble avoir trouvé un point de stabilisation autour des 1.375$ après avoir enfoncé la base du canal bleu clair de notre dernière analyse. Cela n’empêche toutefois pas l’once d’or de se reprendre après son repli d’hier, avec un gain de 0.4% à 1409$, tandis que le baril confirme le franchissement de ses plus hauts annuels, avec un gain supplémentaire de 0.7% pour une cotation à plus de 88.4$… La décorrélation entre l’euro/dollar et les matières premières évoquée ce week-end se confirme donc, même si le récent repli de l’euro est plus à mettre sur le compte de l’euro lui-même que sur le compte d’une ré-appréciation du dollar.
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