A l’image de la séance de vendredi, le CAC ne bouge plus de la zone actuelle, avec un nouveau test du support des 3895 en cours de matinée, pour une évolution toutefois globalement autour des 3910 pts et une volatilité particulièrement faible depuis ce matin. Le CAC s’affiche ainsi en léger repli de 0.1% à 3913 pts, et semble toujours consolider sa hausse de jeudi dernier. On notera quand même qu’il résiste particulièrement bien à la hausse du dollar, comme cela avait été d’ailleurs le cas vendredi. Serions-nous à l’aube d’un changement de comportement du marché ? Cela en prend en tout cas le chemin, puisque jusqu’à la semaine dernière, les marchés montaient et baissaient au rythme des évolutions du dollar. Mais vendredi et ce matin donc, le net repli de l’euro face au dollar (ou hausse du dollar face à l’euro, comme vous voudrez) n’entraîne pas de dégagements sur les marchés actions. Un changement de comportement qui sera à surveiller dans les prochains jours.
En attendant, pour en revenir au CAC, nous continuerons de surveiller les seuils clés identifiés dans notre analyse de clôture de vendredi. On pourra toutefois y ajouter pour la fin de la séance le seuil des 3920 qui coiffe le CAC depuis ce matin. Son franchissement devrait permettre de libérer un petit potentiel haussier, pour rejoindre une première résistance sur 3935/3940.
Côté valeurs du CAC, la cote est relativement partagée, avec à la hausse Lafarge qui progresse de 1.4% et continue sur sa lancée de la semaine dernière. Renault gagne également 1.4%, devant Arcelor à 1.3%. Mais les mouvements restent d’une amplitude mesurée à la hausse. C’est un peu moins le cas à la baisse, avec un net repli supplémentaire d’Alstom, qui chute de 2.8% supplémentaires après la rupture d’un important support vendredi. Alcatel souffre également toujours de sa publication de résultats de la semaine dernière, avec -2.7% au compteur. Véolia et EDF enfin subissent quelques prises de bénéfices avec un recul de 1.3%.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro confirme donc son recul de vendredi, et repasse nettement sous les 1.40, cédant près de 0.8% à 1.3925$. Le scénario haussier envisager pour la monnaie européenne face au dollar ce week-end est donc déjà remis en cause, et la poussée haussière de la semaine dernière pourrait n’être qu’un faux signal consécutif à la réunion de la FED… A suivre. Un repli de l’euro qui n’affecte en tout cas pas plus que cela l’once d’or et le baril de brut (à l’image donc des marchés actions), puisque l’or se traite à l’équilibre à 1392$ l’once, tandis que le baril de brut ne consolide que de 0.4% à 86.5$ après sa belle hausse de la semaine dernière. Voilà qui confirme en tout cas le changement de comportement du marché évoqué au début de cette analyse.
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