Les incertitudes concernant d’éventuelles mesures de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont largement profité au cours du pétrole vendredi, les investisseurs spéculant sur l’annonce d’une nouvelle vague d’aides permettant de relancer la croissance outre-Atlantique.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre a ainsi achevé la journée de vendredi à 82,66 dollars, en hausse de 99 cents par rapport à la veille.
A Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique progressait en parallèle de 60 cents à 84,03 dollars.
Certes, dans un premier temps les marchés se sont montrés quelque peu hésitants face aux chiffres de l’emploi américain. Précisons que 95.000 emplois ont été perdus en septembre, les analystes tablant quant à eux sur un retour à l’équilibre entre destruction et création d’emplois.
Mais les investisseurs en ont rapidement conclu qu’une telle situation allait conforter le gouvernement dans l’opportunité de prendre de nouvelles mesures d’assouplissement après les élections de mi-mandat début novembre.
Si l’on en croit les analystes, le niveau peu glorieux des indicateurs de l’économie américaine devrait inciter la Réserve fédérale à injecter une nouvelle fois des liquidités par l’intermédiaire de rachats d’actifs. Des supputations qui ont eu pour effet de faire chuter le billet vert cette semaine, rendant de facto les matières premières plus attractives pour les investisseurs dotés de monnaie autre que le dollar.