Le gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, a rejeté vendredi à Washington une réévaluation rapide du yuan. Faisant fi des pressions américaines et européennes, il a par ailleurs indiqué qu’il était contre une « thérapie de choc » pour l’économie chinoise.
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La Chine « essaie de bouger progressivement vers un niveau plus équilibré » a-t-il ainsi déclaré lors d’un débat organisé par la BBC en marge de l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI). Tout en ajoutant qu’il fallait que le pays poursuive la réforme du taux de change.
En juin dernier, Pékin avait annoncé que le yuan pourrait flotter plus librement, après avoir été durant près de deux ans arrimer au taux de change du dollar.
Mais après plusieurs semaines durant lesquelles la réévaluation ne s’est faite que très lentement, en septembre dernier les Etats-Unis ont repris leurs critiques au sujet de la sous-évaluation de la monnaie chinoise, la politique de changes de leur deuxième partenaire commercial impactant fortement leur économie.
Rappelons également que la Chine (hors Hong Kong) est le premier créancier de l’Etat fédéral américain, les créancier privés et publics du pays détenant 846,7 milliards de dollars des titres de dette du Trésor des Etats-Unis.
La Chine « essaie de bouger progressivement vers un niveau plus équilibré » a-t-il ainsi déclaré lors d’un débat organisé par la BBC en marge de l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI). Tout en ajoutant qu’il fallait que le pays poursuive la réforme du taux de change.
En juin dernier, Pékin avait annoncé que le yuan pourrait flotter plus librement, après avoir été durant près de deux ans arrimer au taux de change du dollar.
Mais après plusieurs semaines durant lesquelles la réévaluation ne s’est faite que très lentement, en septembre dernier les Etats-Unis ont repris leurs critiques au sujet de la sous-évaluation de la monnaie chinoise, la politique de changes de leur deuxième partenaire commercial impactant fortement leur économie.
Rappelons également que la Chine (hors Hong Kong) est le premier créancier de l’Etat fédéral américain, les créancier privés et publics du pays détenant 846,7 milliards de dollars des titres de dette du Trésor des Etats-Unis.
Pas étonnant vu la politique que suit la Chine en matière monétaire.
Lors du G20, il fut toutefois intéressant de constater que les Etats-Unis ont adopté une nouvelle approche afin de condamner la politique monétaire chinoise. En effet, les sempiternels appels à un taux de change plus équilibré du yuan n’ont aucun effet, et surtout pas sur Pékin.
Mais bon…c’est aussi un peu de poker menteur. Au final, dans le contexte actuel, nombreux sont les pays à manipuler leur devise. Les premiers sont les américains et les japonais!
La Chine est vraiment le pays qui monte, sa banque centrale peut imposer ses vues.
Exactement « banque ».
La BCE et même la Fed sont totalement démunis face aux décisions de politique monétaire chinoise. Ce phénomène devrait d’ailleurs s’accentuer dans les années à venir.