Hadopi : retour arrière en cas de victoire de la gauche en 2012

Alors que les premiers envois de mails rentrant dans le cadre du respect de la loi Hadopi  créent d’ores et déjà la polémique – l’opérateur Numericable semblant quelque peu zélé sur le sujet – le député PS Christian Paul a déclaré jeudi que la gauche abrogerait le texte en cas de victoire aux élections présidentielles de 2012.

 Réagissant ainsi aux premiers avertissements de la Haute autorité adressés aux internautes soupçonnés de téléchargement illégal, l’opposition surfe sur la vague.

En cas d’alternance, « nous nous engageons sur l’abrogation de la loi Hadopi et sur la suppression de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi)« , a ainsi indiqué Christian Paul, l’un des porte-parole du groupe PS contre le projet de loi à l’Assemblée en 2009.

Les griefs mis en avant : « l’impuissance de cette loi à apporter des réponses au financement de la création culturelle » assortie « des désordres qu’elle va créer« .

Se voulant constructif, le député propose que les internautes et les opérateurs financent la création culturelle, arguant qu' »aujourd’hui, une partie des oeuvres sont disponibles gratuitement par l’échange entre les internautes« .

Christian Paul a par ailleurs dénoncé « le flou juridique » sur la question des données personnelles collectées par les différents maillons de la chaîne Hadopi. Soutenant par ailleurs la démarche de l’opérateur Free. Lequel a refusé de distribuer les mails d’avertissement pour le compte de l’Hadopi, en revendiquant le respect de la confidentialité des « données personnelles ».

Sources : AFP, Reuters

 Réagissant ainsi aux premiers avertissements de la Haute autorité adressé aux internautes soupçonnés de téléchargement illégal, l’opposition surfe sur la vague.

En cas d’alternance, « nous nous engageons sur l’abrogation de la loi Hadopi et sur la suppression de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi)« , a ainsi indiqué Christian Paul, l’un des porte-parole du groupe PS contre le projet de loi à l’Assemblée en 2009.

Les griefs mis en avant : « l’impuissance de cette loi à apporter des réponses au financement de la création culturelle » assortie « des désordres qu’elle va créer ».

Se voulant constructif, le député propose que les internautes et les opérateurs financent la création culturelle, arguant qu' »aujourd’hui, une partie des oeuvres sont disponibles gratuitement par l’échange entre les internautes ».

Christian Paul a par ailleurs dénoncé « le flou juridique » sur la question des données personnelles collectées par les différents maillons de la chaîne Hadopi. Soutenant par ailleurs la démarche de l’opérateur Free. Lequel a refusé de distribuer les mails d’avertissement pour le compte de l’Hadopi, en revendiquant le respect de la confidentialité des « données personnelles ».

Sources : AFP, Reuters