L’Irlande une nouvelle fois pointée du doigt par Moody’s

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Vous avez dit Moody’s blues ?

La célèbre agence de notation a laissé entendre mardi qu’elle pourrait encore abaisser la note souveraine de l’Irlande. Ses arguments : le montant vertigineux des montants devant être engagés en vue de renflouer la les banques, ainsi que la faiblesse de la reprise économique et la hausse des coûts des emprunts publics.

« La solidité financière du gouvernement irlandais est soumise à des incertitudes accrues » souligne ainsi Moody’s. Selon un communiqué publié mardi, la note à long terme de l’Irlande, laquelle s’établit actuellement à « Aa2 » a été placée sous examen dans l’optique d’un possible abaissement.

A l’issue de cet examen, jalon qui devrait intervenir dans un délai de trois mois, l’agence décidera d’abaisser ou non la note du pays.

Moody’s avertit d’ores et déjà que si elle devait procéder à un abaissement de la note, ce mouvement serait probablement limité à un seul palier.

Une dé-classification plus importante n’est toutefois pas exclue, si l’agence de notation devait décider qu’une « stabilisation du ratio dette/Produit intérieur brut dans les trois à cinq prochaines années paraît peu probable« .

Moody’s justifie sa décision par « la montée des incertitudes sur la capacité de l’Irlande à maintenir la solidité financière de son gouvernement après les mesures de recapitalisation bancaire additionnelles annoncées le 30 septembre dernier, le flou des perspectives de reprise de la demande interne » et « la nouvelle hausse des coûts de refinancement » du pays.

Rappelons que lundi, la banque centrale irlandaise a nettement abaissé sa prévision de croissance pour 2010, laquelle ne serait que de 0,2%.

Elle a par ailleurs incité le gouvernement à accentuer les mesures de restriction budgétaires en vue de pouvoir financer le sauvetage des banques.

Ce dernier est estimé à près de 30 milliards d’euros, voire 34 milliards selon les hypothèses les plus pessimistes. Il devrait porter le déficit budgétaire du pays autour de 32% du PIB en 2010.

L’Etat irlandais devra par ailleurs verser une rallonge de 2,7 milliards d’euros à la banque mutualiste INBS, elle aussi nationalisée. La recapitalisation du groupe Allied Irish Banks (AIB) sera également opérée via l’octroi de 10,4 milliards d’euros avant la fin de l’année.

La semaine dernière, le ministre des Finances Brian Lenihan a maintenu l’objectif de l’Irlande de ramener son déficit en dessous de 3% du PIB en 2014, tout en s’engageant à présenter début novembre un plan détaillé permettant de tenir sa promesse.

« La solidité financière du gouvernement irlandais est soumise à des incertitudes accrues » souligne ainsi Moody’s. Selon un communiqué publié mardi, la note à long terme de l’Irlande, laquelle s’établit actuellement à « Aa2 » a été placée sous examen dans l’optique d’un possible abaissement.

A l’issue de cet examen, jalon qui devrait intervenir dans un délai de trois mois, l’agence décidera d’abaisser ou non la note du pays.

Moody’s avertit d’ores et déjà que si elle devait procéder à un abaissement de la note, ce mouvement serait probablement limité à un seul palier.

Une dé-classification plus importante n’est toutefois pas exclue, si l’agence de notation devait décider qu’une « stabilisation du ratio dette/Produit intérieur brut dans les trois à cinq prochaines années paraît peu probable ».

Moody’s justifie sa décision par « la montée des incertitudes sur la capacité de l’Irlande à maintenir la solidité financière de son gouvernement après les mesures de recapitalisation bancaire additionnelles annoncées le 30 septembre dernier, le flou des perspectives de reprise de la demande interne » et « la nouvelle hausse des coûts de refinancement » du pays.

Rappelons que lundi, la banque centrale irlandaise a nettement abaissé sa prévision de croissance pour 2010, laquelle ne serait que de 0,2%.

Elle a par ailleurs incité le gouvernement à accentuer les mesures de restriction budgétaires en vue de pouvoir financer le sauvetage des banques.

Ce dernier est estimé à près de 30 milliards d’euros, voire 34 milliards selon les hypothèses les plus pessimistes. Il devrait porter le déficit budgétaire du pays autour de 32% du PIB en 2010.

L’Etat irlandais devra par ailleurs verser une rallonge de 2,7 milliards d’euros à la banque mutualiste INBS, elle aussi nationalisée. La recapitalisation du groupe Allied Irish Banks (AIB) sera également opérée via l’octroi de 10,4 milliards d’euros avant la fin de l’année.

La semaine dernière, le ministre des Finances Brian Lenihan a maintenu l’objectif de l’Irlande de ramener son déficit en dessous de 3% du PIB en 2014, tout en s’engageant à présenter début novembre un plan détaillé permettant de tenir sa promesse.