Comme c’est souvent le cas lorsque Wall Street est fermée, le marché parisien peine à trouver une direction en ce lundi matin, au réveil d’une semaine bien difficile qui a vu le CAC chuter de près de 5%. Si on aurait pu s’attendre à une tentative de test du gap baissier ouvert la semaine dernière sous 3408 pts, compte tenu de la légère amélioration survenue en clôture à Wall Street vendredi et d’une clôture positive à Tokyo ce matin, le nouveau test de la zone de support des 3640 auquel nous avons droit n’a rien de surprenant, avec un marché qui reste toujours sous le poids de sa tendance baissière de court terme, et ne semble demander qu’une chose : le feu vert pour plonger un cran plus bas encore… En attendant, le CAC teste donc une nouvelle fois la zone des 3640 pts, s’affichant actuellement à l’équilibre à 3349 pts. D’un point de vue graphique, pas de changements par rapport à notre analyse de vendredi : si la pression reste baissière, l’importance des supports actuels, le chemin déjà parcouru, le consensus particulièrement négatif et le comportement de l’euro et de l’or ces derniers jours n’interdit pas un nouveau contrepied.
Côté valeurs du CAC, c’est EADS qui affiche la plus forte hausse, reprenant quelques couleurs après son net repli de la semaine dernière (euro oblige) : le titre regagne 2%, tout comme Carrefour. STMicroelectronics complète le podium avec une avance de 1.6%. A la baisse, on trouve de nouveau Accor, à -1.2%, Lagardère, -1.2% également, et Air Liquide à -1%.
Côté devises et matières premières, l’euro consolide légèrement, mais reste au dessus des 1.25$ à 1.253$. Léger repli également pour l’once d’or, qui cède 0.3% à 1208$, et reste sous la pression baissière de la séance de jeudi dernier. Enfin le baril de brut se cherche, avec un timide rebond de 0.2% à 72.3$.
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A croire que le CAC ne possède pas de réelle personnalité ! Toujours obligé de se raccrocher aux autres indices mondiaux je trouve cela fascinant…
Il en possède une, mais les volumes d’échanges qui font la tendance restent prioritairement anglo-saxons. A cela vient sûrement aussi s’ajouter le fait que beaucoup de professionnels de marchés profitent de ces fermetures de Wall Street pour prendre quelques jours de congés… Cela n’arrange donc en rien les volumes et la prise de décision.