Grèce : le taux rendement des obligations à son plus haut

parthenon4948ul4.jpgLa Grèce est loin d’être tirée d’affaire… La preuve en est : le rendement de l’obligation grecque à 10 ans est repassé mercredi au-dessus de 10%.

Un niveau qui n’avait pas été observé depuis mi-mai, soit au plus fort de la crise grecque.

Vers 13H 00 GMT, le taux à 10 ans s’élevait ainsi à 10,373% contre 9,774% mardi soir, celui à deux ans étant quant à lui à 9,798%.

Les investisseurs semblent ainsi de plus en plus inquiets sur la solvabilité de la Grèce.

Le différentiel avec le Bund allemand – lequel sert de référence sur le marché obligataire européen- progressait pour sa part à 770 points de base. Il était monté à plus de 800 points de base pendant la crise grecque. Les CDS grecs ont également bondi pour atteindre leurs niveaux de début mai,des problèmes de liquidité sont évoqués.

Dans une note de marché, les stratèges de Natixis rappelent pour leur part que les dettes périphériques européennes et en premier lieu la Grèce souffrent « du fait des tensions sur (le marché) interbancaire », où les banques se prêtent de l’argent les unes aux autres.

Si l’on en croit des rumeurs de marché, la Banque Centrale Européenne (BCE) rachèterait massivement et presque exclusivement des emprunts grecs pour tenter de contenir la crise des déficits qui sévit actuellement dans le pays. Des mesures prise pour remédier au fait que les banques grecques ne parviennent plus à se refinancer sur le marché, ni avec les autres banques, en raison des difficultés économqiues actuelles du pays.

A noter également que l’indice composite des directeurs d’achats (PMI) de la zone euro – qui synthétise l’activité dans les services et l’industrie – a reculé pour le deuxième mois consécutif en juin. Un fort mauvais résultat qui laisse craindre que les mesures d’austérité en Europe ne pèsent sur la croissance.

Ces mauvaises nouvelles ont également impacté les emprunts émis par le Portugal, le rendement portugais à 10 ans s’élevant ainsi à 5,680% contre 5.606% mardi.

Sources : AFP, DowJones Newswires, AWP

(9 commentaires)

  1. Que se passe-t-il quand un Etat de la zone euro lance un emprunt sur les marchés internationaux ?
    Prenons un exemple concret : un Etat de la zone euro lance un emprunt à 10 ans.
    Mercredi 23 juin 2010 :
    – Si l

  2. Conclusion numéro 3 : IL FAUT METTRE FIN A LA MONNAIE UNIQUE !
    Pour moi, il n’existe qu’un seul homme politique crédible qui propose cela… BA qui écrit régulièrement sur le blog de cette personne, voit certainement de qui je veux parler !

  3. BA encombre TOUS les blogs parlant de finance, avec ses textes tellement délayés et répétitifs qu’ils sont pénibles. Ni BA, ni qui que ce soit, ne peut donc deviner quel est votre grand homme.

  4. Qui se souvient qu’en septembre 1981 la France émettait un emprunt rémunéré à 16,75% quand aucun pays ne voulait prêter à la France et qu’on annoncé sa faillite ?
    Pour ceux qui sont contre la monnaie unique, il ne faut pas oublier qu’il y a 20 ans les pays empruntaient couramment à des taux de 8 à 10% dans leur monnaie nationale quand ils étaient bien notés.
    Les accords de Maastricht et la monnaie unique qui en a résulté a permis de baisser ces taux à moins de 5% depuis une quinzaine d’années et mais a souvent été contrecarrée par un fort endettement des états et une politique de baisse des impôts et autres taxes ou charges pour les entreprises pour un certain nombre de pays qui ne crée aucune richesse et aggrave la dette.

  5. Hum, vous gonflez un peu l’avantage apporté par l’Euro.
    – les taux subis par la France en 1981 correspondaient à une situation exceptionnelle.
    -d’autre part, il faut tenir compte de l’inflation courante à l’époque. Les taux d’intérèts réels n’étaient donc pas si terribles.

  6. @Gringo
    Je vous avais répondu quelques arguments hier, mais cela n’apparait pas ici.
    Il semble que mon post ait été mis en attente de modération, et n’en soit pas ressorti.
    Est-ce que Elisabeth peut y remédier?.

  7. En 1981, la dette Publique de la France était d’environ 5% du PIB. Les intérêts, même à 16,75% restaient minimes.
    Désormais, qui sait que notre Etat dépense 1600

  8. En mai 1981, la dette de l’Etat était déjà de 21% du PIB. Payer plus de 16% d’intérêt sur une dette de 21% représente plus de 3% de PIB par an rien qu’en charge d’intérêt.
    La dette de la France était quasiment nulle jusqu’à la loi du 03 janvier 1973 qui interdit à la Banque de France de faire crédit à la France (même avec des intérêts).
    « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l

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