Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) Nobuo Tanaka a appelé vendredi à Lisbonne à maintenir les investissements dans le secteur de la production pétrolière.
Son but : éviter une nouvelle crise de l’approvisionnement. Laquelle pourrait conduire à une nouvelle flambée des cours du brut …
« Si la demande reprend, nous pourrons avoir une nouvelle crise de l’approvisionnement. L’important est donc de maintenir les investissements », a déclaré M. Tanaka en marge d’une conférence sur les énergies renouvelables.
Début février, l’AIE, qui défend les intérêts énergétiques des pays de l’OCDE, a de nouveau revu en baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole de plus d’un demi-million de barils par jour cette année.
Néanmoins, les inquiétudes ne concernent plus uniquement la demande désormais, mais bien l’offre. Le faible niveau des cours actuels pouvant conduire à l’annulation de projets d’investissements, ce que redoute M. Tanaka.
Il a ainsi appelé les pays membres de l’Opep « à observer le marché de près et à prendre une décision adaptée » lors de leur prochaine réunion à Vienne, le 15 mars.
Mercredi, le Venezuela avait annoncé qu’il proposerait à l’Opep de réduire à nouveau sa production de pétrole afin de soutenir les prix du brut.
« Si la demande est en baisse, la réduction de l’offre est inévitable. Mais, d’autre part, si les prix remontent rapidement, cela pourrait avoir un impact très négatif sur la reprise économique mondiale », a conclu M. Tanaka.
A la mi-février, le ministre russe de l’Energie, Sergueï Chmatko avait déclaré pour sa part que la production de pétrole en Russie – pays non membre de l’Opep – pourrait baisser de manière relativement importante d’ici à 2013.
Tout en affirmant parallèlement que le manque d’investissements dans le secteur pétrolier russe sera supérieur à 200 milliards de roubles (4,5 milliards d’euros) cette année …
Connaissant les fins stratèges russes, cette annonce pourrait être un ardent appel du pied pour signifier aux pays consommateurs que la flambée du brut pourrait reprendre à cette date, voire même plus tôt, si l’exploration de nouveaux gisements n’est pas réalisée d’ici là.
Car la problématique est bien la suivante : la baisse actuelle du prix de baril réduit tant la manne pétrolière des pays producteurs – et donc leur capacité de financement
Chouette!
Apres les xbear Cac, lorsqu’on en aura fini avec les Xbull gold, on pourra passer aux Xbull oil!!!
Finalement, j’aime bien
les politiciens…
« L’AIEA qui défend les intérêts des pays de l’OCDE » appelle au maintien des investissements. Les pays de l’OPEP devraient y réfléchir à deux fois avant de s’engager à suivre ce conseil pernicieux. En effet, d’une part, la baisse des prix du pétrole est continue. Elle ne bénéficie donc qu’aux pays de l’OCDE laissant les producteurs avec leurs pertes, obligés de vendre à un prix inférieur au coût de production; d’autre part, à quoi cela servirait que ces pays de l’OPEP investissent dans une denrée vendue à perte, ils seraient mieux inspirés à la laisser dans leur sous sol pour des jours meilleurs.
NENUPHAR l’AIEA croit peut-être que les pays OPEP vont mettre leur économie en jeu au profit des pays de l’OCDE .
Avec la crise du crédit, les pays ont de gros problemes à résoudre à CT et meme à TCT.
On parle ici de Pb à long terme; ça m’étonnerai qu’ils fassent quoi que ce soit.
De toutes façons, ils n’en n’ont pas les moyens, sachant que pour un politique, la différence entre CT et long terme, c’est les élections…