Pologne : Marek Belka sur les rangs pour présider la Banque Centrale

barroso-belka.jpgBronislaw Komorowski, président de la chambre basse du Parlement et chef de l’Etat polonais par intérim, a annoncé jeudi qu’il proposerait Marek Belka au poste de président de la Banque centrale de Pologne.

Le poste est maheureusement devenu vacant suite au décès de Slawomir Skrzypek, mort dans l’accident de l’avion du président Lech Kaczynski le 10 avril près de Smolensk.

« Mon intention est de faire approuver cette candidature lors de la prochaine séance du Parlement« , la semaine prochaine, a ainsi déclaré M. Komorowski.

Si Marek Belka a d’ores et déjà a accepté le poste, la nomination du gouverneur de la banque centrale est soumise au vote du parlement.

Professeur d’économie, ex-Premier ministre et ex-ministre des Finances, le « candidat », âgé de 58 ans est actuellement directeur du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Europe, après en avoir brigué la présidence en 2007.

De mai 2004 à octobre 2005, il a dirigé le gouvernement social-démocrate polonais avant de prendre le poste de secrétaire exécutif de la Commission économique de l’ONU pour l’Europe. 

Ministre des Finances à deux reprises, M. Belka a été en 2003 chargé des questions économiques au sein de la coalition conduite par les Etats-Unis en Irak.

Fin 2009, dans un entretien accordé au bulletin du FMI en ligne, Marek Belka avait souligné combien chaque pays européen avait réagi différemment à la crise mondiale. « Si l’effondrement des échanges et des flux de capitaux ne s’est pas manifesté partout avec la même intensité, cela s’explique davantage par le degré d’ouverture des économies et la qualité des politiques et institutions que par l’emplacement géographique à l’est ou à l’ouest » avait-il affirmé.

A cette date, il déclarait également qu’en Europe, « l’état de santé du secteur bancaire » laissait encore à désirer, estimant toutefois que le moment était « venu de mettre fin aux mesures extraordinaires mise en place pour éviter l’effondrement du secteur » – comme par exemple les garanties généralisées – et « de cibler les institutions en difficultés« .

« Nous savons que les problèmes se concentrent dans un petit nombre d’établissements, les gouvernements doivent donc focaliser leur attention en conséquence. Ils doivent veiller à ce que les banques aient suffisamment de fonds propres pour éponger les pertes sur prêts à venir et accorder des crédits. Les banques en difficultés vont devoir soit mobiliser des fonds propres et opérer une restructuration, soit se soumettre à un redressement » avait-il ajouté.

Un commentaire

  1. Combien d’actifs pourris les banques de la zone euro possèdent-elles ?
    Selon la Banque Centrale Européenne, les banques de la zone euro ont dans leurs livres 195 milliards d’euros d’actifs pourris.
    Vous avez bien lu : 195 milliards d’euros d’actifs pourris.
    Ce sont de soi-disant « actifs », mais leur valeur réelle est égale à zéro.
    Quand le patron d’une banque européenne vient frimer devant les caméras de télévision, quand il prétend que sa banque est saine, quand il raconte que sa banque est solide, ne le croyez pas.
    Les patrons des banques de la zone euro sont des menteurs.
    Les banques de la zone euro ne sont plus que des banques zombies.
    Contribuables, préparez-vous à payer.
    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE64U0Q520100531

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