Château de cartes ..
Alors que la grave crise financière qui sévit en Union européenne et aux Etats-Unis laisse peu d’espoir sur une possible relance de la demande de pétrole, et que les turbulences de l’euro affectent la planète entière, c’est au tour des marchés de la région du Golfe d’être fortement impactés.
Suivant la dégringolade du cours du brut – qui a chuté en dessous du seuil de 70 dollars le baril en très peu de temps ! – les places financières de la zone – Arabie saoudite en tête – ont subi une baisse notoire.
L’action de Sabic, géant pétrochimique qui représente le cinquième de la capitalisation du marché saoudien, a ainsiperdu 10%, soit le maximum autorisé en une seule séance de cotation.
Le titre entraînant dans sa chute l’indice Tadawul, lequel a cloturé en baisse de 6,75% à 5.760,33 points.
En fin de séance, le titre de Sabic s’échangeait à 76,75 riyals (20,47 dollars), perdant 8,5 riyals par rapport à son prix de clôture de lundi.
Aux Emirats arabes unis, le Dubai Financial Market a régressé quant à lui de 4,64% pour finir à 1.570,34 points. L’Abu Dhabi Securities Exchange a chuté pour sa part de 3,1% pour clôturer à 2.650,32 points.
Le Kuwait Stock Exchange, deuxième Bourse arabe, a baissé de 2,67% pour atteindre 6.802,10 points.
Au Qatar, le Doha Securities Market a chuté de 4,2% terminant à 6.647,18 points.
Précisons que les cours du baril ont chuté à nouveau mardi à l’ouverture des échanges à New York, les investisseurs s’alarmant de l’ampleur de la crise en zone euro et des tensions entre Corée du Nord et Corée du Sud.
Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet s’échangeait à 67,41 dollars, en recul de 2,80 dollars par rapport à la veille.
Sources : AFP, Reuters