Le cours du pétrole impacté par l’Islande et Goldman Sachs

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Comment on pouvait le prévoir, le volcan islandais a nettement impacté le cours du pétrole à New York, en ce premier jour de la semaine.

Un malheur n’arrivant jamais seul, les accusations portées contre Goldman Sachs ont également perturbé les marchés.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mai a ainsi achevé la journée de lundi à 81,45 dollars, en recul de 1,79 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Le contrat pour juin, qui deviendra la référence mercredi a chuté pour sa part de 1,50 dollar à 83,13 dollars.

Parallèlement, sur l’Inter Continental Exchange de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance en juin cédait quant à lui 1,76 dollar à 84,23 dollars.

Les investisseurs semblent désormais bouder les matières premières, les accusations de la SEC contre Goldman Sachs provoquant « une aversion générale au risque » selon certains analystes.

Pour rappel, vendredi, le gendarme boursier américain a porté plainte contre la célibrissime banque d’affaires, l’accusant d’avoir trompé des investisseurs en leur vendant certains produits financiers liés aux fameux subprime.

Le résultat ne s’est pas fait attendre : en deux séances, le baril de brut a plongé d’un peu plus de 4 dollars.

Les marchés s’avèrent également impactés par les possibles impacts sur la demande en kérosène du nuage de cendre provoqué par l’éruption d’un volcan en Islande. Certains experts estiment ainsi que globalement les besoins pourraient chuter dans un tel contexte dans une fourchette comprise entre 500.000 à 1 million de barils par jour.

Un commentaire

  1. Vers un nouveau Breton Woods et le Glass-Steagall
    Ce nouveau scandale bancaire, nous rappelle l’urgence d’agir politiquement afin de répondre efficacement à l’effondrement du système bancaire et monétaire internationale.
    Suite à la crise de 2008, ainsi que la dégradation de la situation économique de notre pays ( destruction d’entreprises, destruction d ’emplois, augmentation de la dette souveraine…). Il est inacceptable de continuer à constater qu

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