Une oblique qui n’est pas une fin en soi, ce type de tracé MT coiffant les phases de repli n’étant pas toujours faciles gérer. Mais son franchissement serait un élément de plus en faveur des bulls, et il permettrait surtout d’enterrer définitivement les conséquences potentiellement négatives de la chute de fin janvier. De quoi ouvrir la porte à une nouvelle accélération du marché, ce qui ne veut bien sûr pas dire que nous n’aurions pas de nouvelle phase baissière, et que les plus bas de février ne seront pas cassés, mais il s’agirait alors d’un tout autre mouvement avec ses propres spécificités.
Mais revenons à la réalité, car ce tracé n’est toujours pas franchi, et rien ne dit d’ailleurs qu’il le sera si on regarde l’importance des seuils atteints par les indices américains hier soir. Le biais reste certes haussiers, mais les niveaux à franchir n’ont rien d’anodin. Nous allons donc nous concentrer sur la situation en cette mi-séance, avec un CAC qui consolide actuellement son accélération haussière du matin.
Il revient en effet sur les 3959 pts, en hausse de 0.51%, dans ce qui ressemble pour l’instant qu’à une simple respiration dans l’attente de l’ouverture de Wall Street d’ici un peu moins de 2h (rappel ouverture de Wall Street à 14h30 jusqu’au passage à l’heure d’été). Et la tendance intraday restera haussière tant que les 3950/3955 tiendront le coup. Seul un retour sous ce seuil et les plus bas de ce matin pourrait jeter un froid, et pourrait faire penser à un échec contre le tracé bleu foncé. A contrario, le franchissement des 3970 devrait donner un nouveau coup de fouet aux bulls, qui pourraient alors porter le CAC jusqu’au seuil psychologique des 4000 pts. A suivre.
Sur le CAC, c’est le secteur de la construction qui est à la fête ce matin, avec des hausses de 2.5% pour Lafarge et St Gobain, tandis qu’Accor suit de près avec une avance de 2.3%. Côté replis, la séance est plus difficile pour Alcatel, en repli de 2%, tandis que Sanofi plie de 1.3% et EADS de 0.7%.
Enfin, on tempèrera la hausse du jour par la stabilité de l’euro, qui ne parvient pas à accélérer à la hausse et franchir les 1.38$. Une stabilité que l’on ne retrouve pas sur l’once d’or, qui poursuit son petit rebond TCT avec une progression de 0.34% au contact des 1130$, tandis que le baril de brut poursuit sur sa lancée d’hier avec un gain de 0.9% à près de 82.5$. Le seuil des 83/83.5$ revient à portée de main.
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