La deuxième plus grande compagnie aérienne allemande jouait à domicile sur le salon ITB Berlin. Alors que le numéro un Lufthansa annonçait un exercice déficitaire, Air Berlin fanfaronnait.
La compagnie low-cost compte augmenter son offre de 6 à 8% à partir de mai, a annoncé son Président, Joachim Hunold. Dans le viseur : le marché italien sur lequel Air Berlin va être plus présente grâce à la reprise de lignes de TUIfly.
Et la compagnie, fondée en 1978, a de quoi se réjouir. En 2009, les compagnies low-cost se sont arrogées pour la première fois plus d’un quart du marché aérien.
Dans le détail, Air Berlin croque a elle-seule 25% du marche low-cost, devant Ryanair (19%) et Easyjet (9%). La filiale low-cost de Lufthansa, Germanwings, arrive en 4e position avec 8%, ex-aequo avec TUIfly.
Et les compagnies low-cost ont encore de la marge. En Grande-Bretagne, celles-ci s’arrogent 40% du marché, et même plus de la moitié en Irlande, terre natale de Ryanair.