Après trois jours de forte hausse, le CAC fait une nouvelle fois preuve de solidité en ce mercredi matin, malgré la clôture mitigée de Wall Street hier soir. Une clôture qui nous a valu une ouverture en petit repli, avant déjà un rapide retour autour de l’équilibre, suivi d’une nouvelle jambe de consolidation qui se sera toutefois arrêtée sur le premier support identifié hier au niveau des 3790. Un support qui a permis la mise en place d’un nouveau rebond, avec un CAC de retour autour de l’équilibre et sur le seuil de résistance des 3810. Le CAC s’affiche ainsi actuellement en repli de 0.07% à 3809, en embuscade donc pour tenter une nouvelle accélération haussière.
Reste que l’après-midi sera de nouveau rythmée par les statistiques américaines, ce qui pourrait nous valoir quelques tergiversations d’ici les premières publications, avant une fin de séance plus agitée : en cas de bonne nouvelle, le marché semble prêt à accélérer de nouveau à la hausse. En cas de mauvaise nouvelle, il sera intéressant de voir le comportement du CAC par rapport aux 3790 puis à ses supports suivants. Et n’oublions pas l’importance des niveaux actuels (cf. notre analyse d’hier soir, sur le CAC comme sur les indices US – cf. liens ci-dessous), qui pourraient tout à fait justifier quelques prises de bénéfices même en cas de statistique satisfaisante…
En attendant, sur le front des valeurs du CAC, c’est Bouygues qui s’affiche en tête du palmarès, avec un gain de 2.4% suite à de nombreuses informations la concernant. Elle devance Dexia, en hausse de 2.3% et Lafarge, qui reprend 1.7%.
En repli, on notera des prises de bénéfices sur Essilor, qui cède 1.7%, devant L’Oréal à -1.1% et BNP Paribas en repli de 0.7%.
Côté euro, or et pétrole enfin, la séance nous offre un rebond intéressant sur l’euro, qui revient à 1.366$, et pourrait franchir une première résistance intéressante au niveau des 1.366/1.369$. Belle progression également sur l’once d’or, qui confirme le franchissement des 1130, et pourrrait rapidement revenir sur la zone des 1150/1160, puis pourquoi pas ensuite sur les plus hauts de décembre. Seul le baril ne donne pas de réel signal positif, même s’il est de retour sur le haut de son petit range des 78/80$.
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Etats-Unis : un dirigeant de la Fed appelle à casser les plus grandes banques.
Les plus grandes banques sont « dangereuses » et doivent être « cassées », a déclaré mercredi Richard Fisher, un des dirigeants de la banque centrale des Etats-Unis (Fed).
« Je suis plus convaincu que jamais que les banques trop grosses pour pouvoir faire faillite sont dangereuses et doivent être endiguées », a déclaré M. Fisher dans un discours prononcé à New York.
« Etant donné les risques que ces institutions présentent de propager des virus débilitants à tout le monde financier, ma préférence va à une approche plus prophylactique » que celle en discussion au Congrès américain. Ma préférence vise à donner à l’Etat les moyens de saisir les entreprises financières les plus grosses qui seraient en difficulté pour les démanteler dans le calme, a-t-il ajouté, selon le texte de son discours distribué à la presse.
M. Fisher souhaite « un accord international pour démanteler ces institutions en plusieurs autres de taille plus gérables – plus gérables pour leur direction et leur régulateur ».
« Si nous devons faire ça de manière unilatérale, nous devrions le faire », a-t-il dit également, répétant un mot de Churchill qu’il affectionne : « En matière de finance, tout ce qui est agréable est malsain, et tout ce qui est sain est désagréable ».
Président de l’antenne régionale de la Fed à Dallas (Sud des Etats-Unis), M. Fisher se présente comme un « avocat acharné de l’économie de marché » qui croit « à la magie de la main invisible » (venant équilibrer les marchés, dans la théorie développée au XVIIIe siècle par Adam Smith, l’un des pères du libéralisme économique).
http://www.lesechos.fr/info/finance/afp_00234914-etats-unis-un-dirigeant-de-la-fed-appelle-a-casser-les-plus-grandes-banques.htm
Mercredi 3 mars 2010 :
La Grèce pourrait faire appel au FMI.
La Grèce pourrait faire appel au Fonds monétaire international (FMI) si l’Union européenne ne l’aide pas financièrement, a déclaré mercredi 3 mars le Premier ministre grec Georges Papandréou, cité par l’agence de presse ANA.
Georges Papandréou « a laissé ouverte l’éventualité d’un recours au FMI, si l’UE ne soutenait pas le pays financièrement », a indiqué l’ANA. Néanmoins, l’UE a tout de suite affiché sa « solidarité » à la Grèce.
Cette déclaration a été faite lors d’un conseil ministériel consacré à de nouvelles mesures d’austérité. A l’issue de ce conseil, Georges Papandréou a indiqué que « le peuple grec attendait la solidarité de l’Europe ». « Il s’agit de l’autre partie de l’accord (avec l’UE) », a-t-il déclaré.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/20100303.OBS8618/la_grece_pourrait_faire_appel_au_fmi.html
je ne vois pas trop l’intérêt de ces extraits d’articles de presse à répétition dont vous êtes si friand mais dont la valeur ajoutée est assez limitée
quelle(s) conclusion(s) en tirez vous ??
Bonne question. Un commentaire personnel serait préférable. Attendons sa réponse.