Le pétrole en hausse entre stocks et dollar

ben-on-dollar-21sep07.jpgLe cours du pétrole a fini en nette hausse mercredi à New York.

Principaux facteurs ayant participé à cette évolution : une nouvelle faiblesse du dollar et certains éléments constitutifs du rapport hebdomadaire sur les stocks aux Etats-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en avril a terminé ainsi à 80 dollars, en hausse de 1,14 dollar par rapport à mardi. Comblant ainsi la majeure partie des pertes enregistrées la veille, lesquelles s’établissaient à 1,45 dollar.

Le marché semble de plus en plus en phase avec les évolutions du dollar. Les investisseurs réagissant directement aux propos de Ben Bernanke, le Président de la Réserve fédérale américaine, lesquels ont contribué à faire reculer le billet vert.

L’euro a en effet accentué ses gains mercredi, repassant brièvement au-dessus de 1,36 dollar, la monnaie américaine étant pénalisée par le discours du patron de la FED. S’exprimant devant la Chambre des représentants, Ben Bernanke a affirmé mercredi que le chômage aux Etats-Unis justifiait le maintien de taux d’intérêt très bas « pendant une longue période ». Laissant ainsi peu d’espoir à ceux qui espéraient un resserrement prochain de la politique monétaire de la FED.

Selon les analystes, ce regain de vigueur – obtenu grâce aux faiblesses du billet vert – a permis de contrebalancer un rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole légèrement baissier.

Les réserves de brut ont en effet progressé de 3,0 millions de barils au cours de la semaine passée, si l’on en croit les chiffres du département de l’Energie. Une tendance qui perdure depuis six semaines consécutives. Les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires tablaient quant à eux sur une augmentation de 1,2 million de barils.

Les stocks de produits distillés, dont le fioul de chauffage, ont pour leur part regressé de manière moins importante que prévu à hauteur de 600.000 barils, un niveau nettement inférieur aux 1,9 million estimés.

A noter toutefois : la baisse inattendue des stocks d’essence, laquelle s’élève à 900.000 barils, les analystes tablant quant à eux sur une hausse de 500.000 barils.

Sources : AFP, Dow Jones Newswires

(3 commentaires)

  1. Qu’en pense une spécialiste pétrolière ?
    « (La guerre diplomatique Argentine-Angleterre concernant les Malouines et son pétrole) a repris au mois de décembre dernier, lors du sommet ibéro-américain de Lisbonne, coïncidant avec la validation du traité constitutionnel européen du même nom.
    Sur exigence britannique, les Malouines intègrent l’Union européenne.
    Cristina Kirchner proteste aussitôt de la «souveraineté» de Buenos Aires sur les îles et prend à témoin l’hôte portugais pour qu’une solution négociée soit trouvée dans le cadre de l’ONU et de l’Organisation des

  2. Qu’en pense une spécialiste pétrolière ?
    « (La guerre diplomatique Argentine-Angleterre concernant les Malouines et son pétrole) a repris au mois de décembre dernier, lors du sommet ibéro-américain de Lisbonne, coïncidant avec la validation du traité constitutionnel européen du même nom.
    Sur exigence britannique, les Malouines intègrent l’Union européenne.
    Cristina Kirchner proteste aussitôt de la «souveraineté» de Buenos Aires sur les îles et prend à témoin l’hôte portugais pour qu’une solution négociée soit trouvée dans le cadre de l’ONU et de l’Organisation des

  3. Petit rappel à ce sujet :
    « Si ce gisement de pétrole avait fait l’objet d’études approfondies en 1998, les techniques d’extraction en vigueur à l’époque avaient conduit à l’abandon du projet, les experts doutant de la rentabilité de l’exploitation du site dans de telles conditions.
    Mais les temps ont changé et les techniques ont fortement évolué, de telle sorte que de nouvelles études géologiques permettent désormais de garantir la rentabilité du projet. Une aubaine pour l’économie britannique confrontée elle aussi à la crise. »

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