Mi-séance CAC 17/02/2010 : Une remontée à court terme dans le sillage des marchés américains

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La belle séance des marchés US hier soir et la bonne orientation des futures américains en pré-séance ont permis au marché parisien de s’affranchir de la zone d’évolution dans laquelle il évoluait depuis un peu plus d’une semaine. Alors qu’il était rentré dans la zone de consolidation horizontale par un gap à la baisse, il en est également sorti ce matin par un gap à la hausse, formant au passage une superbe « Island ».

Il apparaît désormais au niveau de la zone de résistance qui avait été identifiée vers 3.715/3.725 points, niveau qu’il semble avoir le potentiel de casser si les marchés américains confirme leurs bonnes dispositions.  En effet, le Dow Jones semble pouvoir rallier un point pivot qui apparaît vers 10.485/10.500 points.

Cette perspective laisse le champ libre au marché parisien pour poursuivre sa hausse et aller chercher un premier seuil de résistance qui ressort vers 3.810/3.815 points. Une rupture de ce seuil conduirait ensuite le CAC 40 vers 3.840/3.850 points.  

Attention,  le niveau de 10.500 points sur le Dow Jones sera un point pivot qui peut provoquer un retournement à la baisse. On surveillera donc le niveau du marché parisien lorsque le Dow Jones viendra chercher son point pivot. En tout état de cause, nous somme positifs à très court terme avec une perspective d’aller chercher un indicateur de niveau à 3.810/3.815 points.

Si le Dow Jones parvient à casser les 10.500 points, il pourra alors aller chercher  les 11.000 points. Mais ce n’est pas forcément l’hypothèse qui ait privilégiée. Au contraire, et je vous engage à lire l’analyse des indices US publiée hier soir (cliquer ici), on pourrait assister à un pull back qui pourrait le ramener vers 9.700 points. Si tel était le cas, le CAC 40 pourrait aller chercher l’indicateur de niveau qui ressort vers 3.485 points. En attendant, la sortie par le haut de la zone de consolidation horizontale que nous faisions éloigne la perspective d’une dégradation majeure du marché parisien.

Côté valeur, EADS mène le bal des hausses dans la perspective d’un accord sur le financement des surcoûts de l’A400M. Le titre s’adjuge 4,57% à 14,425

Un commentaire

  1. Un plan de sauvetage européen à 320 milliards d’euros.
    Pas de demi-mesure, tel est le secret d’un plan de sauvetage réussi. Suivant cette règle, Paul Mortimer-Lee, économiste chez BNP Paribas, estime qu’il faudrait débourser 320 milliards d’euros pour venir en aide aux pays cruellement dénommés «PIGS» (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne).
    «Il faut que le plan de soutien soit suffisamment imposant pour donner suffisamment d’oxygène aux pays visés afin qu’ils se relèvent et afin de faire sortir du bois les spéculateurs et de réconforter les créditeurs», écrit l’économiste dans une note.
    D’après les rumeurs de marché, un éventuel plan de sauvetage pour la seule Grèce coûterait 20 milliards d’euros. Insuffisant, d’après l’économiste de BNP Paribas : 20 milliards, c’est le montant des sommes allouées à la Hongrie et à la Roumanie, soit aux alentours de 20 % du produit intérieur brut de ces pays.
    Appliqué à la Grèce, le même ratio équivaut à 50 milliards d’euros, à 35 milliards d’euros pour l’Irlande, et à 30 milliards d’euros pour le Portugal.
    Le sauvetage le plus cher concernerait l’Espagne, avec une enveloppe de 200 milliards d’euros.
    Car, «pour mettre en place un plan qui ait une chance raisonnable de réussir, il faut venir en aide à tous les pays en difficultés», avertit Paul Mortimer-Lee. L’enveloppe totale de 320 milliards d’euros représenterait au final 3,5 % du PIB de la zone euro, ou encore trois fois le déficit budgétaire allemand.
    Si la situation se corse, il semble que les pays de la zone euro n’auront guère le choix, vu l’imbrication des économies européennes.
    Pour l’instant, aucun responsable politique ne parle d’un plan de sauvetage financier. L’Europe se contente de déclarations de soutien. Comme le relève l’économiste, «les paroles ne coûtent rien». Il faut espérer que le poids des mots seul suffira à calmer les marchés.
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/17/04016-20100217ARTFIG00694-320-milliards-pour-un-plan-de-sauvetage-europeen-.php

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