Bilan de semaine: Nette déconvenue de l’euro

euro-fort_496.jpgMauvaise semaine pour les valeurs jugées à risque sur le marché des devises. En effet, l’aversion pour le risque, largement imputable au problème de la dette des Etats, s’est renforcée tout au long de la semaine, provoquant un net décrochage de l’euro et des devises liées aux matières premières.

Le sentiment d’inquiétude est général, n’épargnant aucun marché financier. Le pétrole et l’or ont essuyé une chute importante, l’once d’or ayant notamment perdu plus de 75 dollars en l’espace de seulement trois jours. Le marché des actions est aussi en berne, avec une chute de 5% à la bourse de Paris, chute étant provoqué la baisse des valeurs bancaires.

Sur le marché des changes, le grand perdant de la semaine est l’euro qui a retrouvé en milieu d’après-midi vendredi son niveau d’il y a huit mois et demi. La monnaie unique européenne a été plombée toute la semaine par les inquiétudes provenant de la dette de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne. Bien que la Commission Européenne ait décidé de mettre sous étroite surveillance la Grèce, les cambistes ne sont pas encore rassurés et attendent des discours plus fermes de la part des responsables politiques.

La réunion du G7, qui se tient en ce moment au Canada, pourrait éventuellement déboucher sur un ton plus ferme, Christine Lagarde ayant affirmé que les discours tourneraient autour de la dette souveraine des Etats et de la forte volatilité des monnaies sur le marché des changes.

Les investisseurs du marché des changes n’ont pas vraiment goûté vendredi la publication des chiffres de l’emploi américain. Ces chiffres ont été jugés par les analystes comme encourageants puisque le taux de chômage est repassé en dessous de la barre des 10% aux Etats-Unis mais l’économie américaine continue en revanche de détruire des emplois, à hauteur de 20 000 destructions en janvier 2010.

L’atmosphère qui règne sur le marché des changes à l’heure actuelle favorise plutôt les valeurs refuge. Un petit avantage est à noter pour le yen vis à vis du dollar. Toutefois, les deux devises attirent autant l’une que l’autre les investisseurs qui sont à la recherche de placements sûrs.

 

Christopher Dembik, forex.fr

(3 commentaires)

  1. Il y a pire que nos députés, si, si, c’est possible !!!
    > > > RETRAITES DOR

  2. Il y a pire que nos députés, si, si, c’est possible !!!
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