Mi-séance CAC : le CAC travaille les 3830

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Malgré la fin de séance haussière à Wall Street, et le retour à une configuration plus positive en tendance horaire sur le marché parisien, le CAC peine à accélérer à la hausse au dessus des 3810. Il faut dire que le marché vient s’aligner trois séances de hausse consécutives. Ainsi, après une ouverture sur 3820, le CAC est rapidement repassé dans le rouge, trouvant un appui sur les 3805/3810 avant de repartir fortement de l’avant. Mais une impulsion qui s’est pour l’instant trouvée bloquée par les 3830 pts. Le CAC s’affiche ainsi pour l’heure en hausse de 0.3% à 3824 pts, attendant sans doute les statistiques du jour et l’orientation de Wall Street pour prendre une direction plus tranchée. D’un point de vue graphiques, les niveaux abordés dans notre analyse de clôture d’hier restent bien sûr tout à fait d’actualité, même si la résistance des 3835 semble devoir être réajustée à 3830.

Côté valeurs du CAC, c’est Vallourec qui occupe la première place de l’indice, avec une progression de 2.6% bien aidée par l’envolée du baril de brut hier à Wall Street. Michelin et les valeurs automobiles se reprennent également après une séance plus difficile hier, avec des gains de 1.5% à 2%. Vinci progresse également du même ordre de grandeur après la publication de ses résultats ce matin. Le titre gagne actuellement 1.9%.
En repli, on note Unibail Rodamco qui plie de 1.4%, devant Suez Environnement à -1.2% et le Crédit Agricole à -0.8%.

Du côté de notre trio enfin, l’euro poursuit son timide rebond, pour revenir désormais au contact des 1.40$. Même petit hausse pour l’once d’or, en progression de 0.2% à près de 118$, tandis que le baril de brut confirme son envolée d’hier avec une nouvelle hausse et un cours de 77.75$.

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(21 commentaires)

  1. Mercredi 3 février 2010 :
    Un plan d’aide pour la Grèce sera indispensable, selon l’économiste Nouriel Roubini.
    Les responsables européens ont beau multiplier les démentis, il est inévitable que la Grèce soit renflouée d’une manière ou d’une autre pour éviter un défaut de paiement, estime l’économiste Nouriel Roubini.
    Ce soutien viendra « soit de l’Union européenne, soit de la BCE, soit du FMI », a indiqué dans une interview à Bloomberg celui que l’on surnomme « Dr Doom » pour avoir prédit l’éclatement de la bulle des subprimes.
    Un scénario pourtant incompatible avec les propos de Joaquin Almunia, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, qui a assuré la semaine dernière qu’un « renflouement n’est pas possible et n’aura pas lieu ».
    Le gouvernement de George Papandreou vient de lancer un vaste plan de réduction des dépenses publiques afin de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici 2012. L’an dernier, celui-ci a atteint 12,7 %.
    Ce volontarisme n’empêche pas les marchés de s’inquiéter de l’état des finances de la Grèce en raison de l’absence de reprise économique : le pays, qui n’est toujours pas sorti de la récession, pourrait voir son activité continuer de décliner si l’on en croit les derniers indicateurs d’activité publiés.
    Une sortie de la zone euro est même une hypothèse de plus en plus évoquée, ce qui leur permettrait de dévaluer leur monnaie et de donner un coup de fouet à leur économie.
    Si l’Union européenne exclut pour l’instant toute aide financière à la République hellénique, le FMI en revanche envisage d’apporter son soutien « si la Grèce le demandait ».
    L’institution dirigée par Dominique Strauss-Kahn estime toutefois qu’Athènes devrait pouvoir assainir ses finances sans aide extérieure.
    http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/un-plan-d-aide-pour-la-grece-sera-indispensable-selon-l-economiste-nouriel-roubini-474854

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