Le gouvernement russe a démenti lundi avoir eu l’once d’une intention de couler les organismes immobiliers américains Fannie Mae et Freddie Mac. Scénario pourtant envisagé par l’ancien secrétaire au Trésor américain Henry Paulson dans ses mémoires.
Le but d’une telle opération si elle s’avérait confirmée ? La déstabilisation des Etats-Unis.
« Tout cela n’est rien de plus que des inventions. Il n’y a rien eu de tel« , a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Premier ministre russe Vladimir Poutine, d’un ton courroucé.
Arguments invoqués : selon lui, à cette époque la Russie investissait d’importantes sommes d’argent dans ces deux organismes, et n’aurait donc eu aucun intérêt à ce que ces institutions soient ébranlées.
« C’était un fait connu de nos partenaires américains, qui ont d’ailleurs à maintes reprises exprimé leur reconnaissance à la partie russe pour ses actes précis et mesurés », a par ailleurs ajouté le porte-parole.
Dans un récit intitulé « On the Brink » (« Sur le bord »), dont des extraits ont été publiés par le Financial Times, M. Paulson affirme quant à lui que lors des jeux Olympiques à Pékin, en août 2008, des âmes « charitables » lui avaient rapporté que Moscou avait voulu mettre en difficulté Fannie Mae et Freddie Mac, deux entreprises vitales pour le marché immobilier des Etats-Unis.
Selon l’ancien secrétaire au Trésor, des responsables russes auraient approché des personnes haut placé en Chine, en leur suggérant de de vendre un volume considérable d’obligations de Fannie Mae et de Freddie Mac afin de forcer les Etats-Unis à réagir pour les renflouer, en les nationalisant.
« Les Chinois avaient refusé de s’associer à cette entreprise de déstabilisation, mais l’histoire était profondément troublante », s’émeut-il.
Rappelons quà cette date, Fannie Mae et Freddie Mac étaient très mal en point, tant et si bien que dès septembre 2008, les deux organismes passaient sous tutelle de l’Etat fédéral américain.
Selon des données du Trésor américain, la Russie détenait alors plus de 65 milliards de dollars de dette de ces organismes.
Or, l’agence Bloomberg affirme pour sa part qu’en septembre 2008, la Russie a vendu des titres de Fannie Mae et Freddie Mac pour un montant avoisinant. La date coïncide avec la nationalisation de Fannie Mae et de Freddie Mac.
Un fonctionnaire haut placé du ministère russe des Finances a déclaré pour sa part au quotidien Vedomosti que « 65 milliards de dollars ne représentent pas une somme suffisamment importante pour servir à exercer un quelconque chantage ».
Sources : AFP, Ria Novosti
Paulson est toujours aussi perfide … accuser les Russes, Chinois, Vénézuélien, Haitiens bientôt etc. pour détourner l’attention de lui … et ça marche ! Les pires ennemis de l’amérique sont en amérique: demandez aux Kennedy par exemple.
Comme si ces abrutis de financiers américains avaient besoin de quelqu’un pour se casser la figure. Le crédit, les subprimes, la dette systématique, la spéculation sans aucune retenu, c’est eux qui ont inventé, avec pour tout ça un appétit féroce pour les matières premières épuisables ou en passe d’être épuisées ce qui rend la croissance, vitale pour eux, impossible.
Ils sont en chute libre : ils ont encore la possibilité d’accuser tout le monde ; avant l’impact.
Leur seul espoir réside en une bonne guerre qu’ils essayent de déclencher par tous les moyens et qui leur éviterait qu’on aille trop fouiller dans leurs affaires financières virtuelles, que même eux ne comprennent plus.
« Leur seul espoir réside en une bonne guerre qu’ils essayent de déclencher par tous les moyens » : j’ai bien peur que vous ayez raison ….. 🙁
Là, c’est AXA qui ne rigole plus : troisième souscripteur de Fannie M. à l’aide des centaines de milliards de l’assurance vie.
Vous la voyez comment la retraite par capitalisation.
> Vous la voyez comment la retraite par capitalisation
Ben, toujours mieux que l’escroquerie en pyramide que constitue la retraite par répartition !
Et si AXA n’avait pas fait confiance à l’état US et à ses escroqueries socialistes – qui, sous prétexte d’aider les pauvres à se loger a permis aux élus, surtout démocrates, et Obama en premier, de s’en mettre plein les fouilles – il s’en porterait bien mieux et ses retraites avec.