Telecom Italia/ Telefonica : fusion ou divorce ?

article_mariage.jpgNon ce n’est pas un roman à l’eau de rose, loin s’en faut …. ! selon le quotidien La Repubblica, le printemps pourrait être crucial pour Telecom Italia et Telefonica.

Si l’on en croit le journal, le groupe de télécommunications italien et son premier actionnaire, l’espagnol Telefonica, se seraient donnés trois mois pour choisir entre le parfait amour ou la rupture.

Le quotidien – sans citer ses sources – affirme ainsi que si aucune date n’a été fixée, dirigeants et actionnaires se sont donnés l’objectif de manière informelle d’arriver à une solution au printemps.

Seuls deux scenarri ont d’ores et déjà été présélectionnés : « un mariage avec Telefonica ou un adieu à Telefonica ».

Toutefois, selon La Repubblica, l’hypothèse de la fusion, « bien que complexe, est considérée aujourd’hui comme la plus probable ».

Rappelons que Telefonica est le principal actionnaire de Telco, holding de contrôle du groupe italien et détentrice de 22,5% de son capital. De ce fait, le groupe espagnol détient indirectement une part d’environ 10% de Telecom Italia.

A l »heure actuelle, les autres actionnaires de Telco sont les banques italiennes Intesa Sanpaolo et Mediobanca et l’assureur Generali. Fin octobre, ces derniers, accompagnés de Telefonica avaient décidé de renouveler le pacte qui les lie jusqu’en 2013. La famille Benetton avait quant à elle décidé d’en sortir.

Précisons par ailleurs que la semaine dernière, Telco a annoncé le refinancement de 2,6 milliards d’euros de dette arrivée à échéance, grâce à un financement bancaire et à un financement de ses actionnaires.

Les rumeurs d’une possible fusion entre Telecom Italia et Telefonica fleurissent depuis quelques temps dans la presse italienne. Début janvier, Intesa Sanpaolo, Mediobanca et Generali avaient ainsi démenti des informations de presse évoquant une vente de leur participation à Telefonica.

Dans un bref communiqué de presse, Generali, Intesa Sanpaolo et Mediobanca avaient déclaré que l’article était « totalement sans fondement ». Le journal MF affirmait, sans citer ses sources, que la décision des actionnaires italiens de Telco avait déjà été prise mais n’était pas officielle car de nombreux détails restaient à régler.