Réagissant à des informations relayées par le quotidien allemand Handelsblatt, l’équipementier Continental et son principal actionnaire Schaeffler ont indiqué lundi qu’ils avaient renoncé à fusionner dans l’immédiat.
Si le journal laissait entendre que le « gel » du projet pourrait durer près d’une année, les deux « protagonistes » parlent pour leur part d’une faisabilité « à moyen terme ».
« Nous partons du principe qu’il y aura un rapprochement des deux entreprises, mais à moyen terme« , a déclaré ainsi une porte-parole de Continental. Tout en ajoutant qu’aucun agenda n’avait été fixé à l’heure actuelle.
Comme le laissait entendre Handelsblatt ce week-end, un document précisant les termes de l’opération est en cours d’examen par le Baffin, l’Autorité fédérale des Marchés financiers allemand, véritable gendarme de la Bourse.
Selon les dires mêmes du groupe Continental, les détails devraient en être connus en début de semaine. Se référant à des sources proches du dossier, Handelsblatt avait précédemment indiqué quant à lui que le texte devrait être approuvé lundi.
Régissant directement à l’article du journal, un porte-parole de Schaeffler a indiqué pour sa part qu’il était « faux de parler de gel du projet« , l’objectif des deux entreprises demeurant la fusion, et l’examen du dossier restant d’actualité. Avant concrétisation d’un accord sur ce point, les deux entreprises vont « coopérer sur des projets concrets« , si l’on en croit Schaeffler.
Handelsblatt laissait entendre pour sa part que selon le document soumis au Baffin, les deux groupes souhaitent à terme coopérer dans des projets tels que les systèmes et composants pour moteurs et boîtes de vitesses.
Le journal affirme désormais, citant des sources proches des contrôleurs de gestion de Continental, que Schaeffler, lourdement endetté suite aux opérations de rachat de Continental souhaiterait assainir les finances des deux entités avant de fusionner.
Sources : AFP, Reuters, Le Figaro
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