L’Industrie Agro-alimentaire pourrait claquer la porte du Medef

parisot_medef.jpgCoup dur pour Laurence Parisot, la patronne du Medef, à six mois du renouvellement de son mandat : le président de l’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania), Jean-René Buisson, vient d’inscrire à l’ordre du jour de son prochain conseil d’administration, la question de demeurer au sein du Mouvement des Entreprises de France.

L’Ania s’interroge en effet sur la pertinence du maintien de sa présence au sein du Medef alors qu’elle « pèse peu face à l’automobile, à la finance ou au commerce ».

En cas de départ, 10 600 entreprises et 415 000 salariés se retrouveront sans représentant au Medef. Un problème politique …. et financier, le montant des cotisations n’étant pas négligeable.

Une manière pour l’Ania de faire pression sur Laurence Parisot pour mieux prendre en compte les difficultés du secteur, affirmant sans ambages que « dans un contexte de crise, les budgets de cotisations doivent être retravaillés en fonction de ce qui est prioritaire« .

Cela a le mérite d’être clair. Rappelons en effet que le montant de la cotisation de l’Ania au Medef représente un peu plus de 623.000 euros, soit 16% de son budget.

Difficile de se passer d’une telle somme …. d’autant plus en période de crise.