Du grand n’importe quoi, histoire de faire croire que la relance est de retour ?
Selon un rapport sur les perspectives énergétiques mondiales publié mardi, l’Agence internationale de l’Energie (AIE) s’attend à un rebond du prix du baril de pétrole.
Selon elle, le prix du brut pourrait s’envoler vers les 100 dollars en 2020 et 115 dollars en 2030.
D’ici là, il est vrai que le dollar ne pourrait valoir que quelques simples cacahuètes. C’est peut-être le message subliminal que l’AIE tente de passer ? L’Agence tente prudemment de parler en dollars constants … en établissant des plans sur la comète.
Selon l’Agence, le cours moyen du baril devrait tourner aux alentours de 60 dollars, la crise réduisant la demande.
Mais le prix du brut devrait rebondir à la suite – si l’on en croit l’AIE, cette dernière tablant « tête baissée » et sans l’ombre d’un doute sur une reprise économique.
Selon l’Agence, le cours du baril pourrait ainsi atteindre 115 dollars dans vingt ans, en dollars constants de 2008.
L’AIE estime en effet que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter en moyenne de 1% par an, passant de 85 millions de barils par jour (mbj) en 2008 à 105 mbj en 2030.
Prenant comme hypothèse que des changements majeurs de politique énergétique et de réduction des gaz à effets de serre ne soient pas actés lors des prochaines négociations sur le climat à Copenhague.
Autre élément de nature à faire monter les prix : les investissements dans l’exploration et la production de gaz et de pétrole ont chuté de 19% en 2009, si l’on en croit le rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie . Autre conséquence non négligeable de la crise.
Sources : AFP, Reuters, Le Figaro
115$ (constants!), ca semble plausible
Evidemment, les US sont rentrés dans une periode économiquement médiocre, qui peut durer 10 ou 30 ans, mais ils ne vont pas arrêter complètement de rouler pour autant. Et puis, avant de voir dans cette stagnation économique une cause de baisse du prix du baril, on peut aussi bien considérer que la stagnation économique est une conséquence de cette tendance haussière, sur le long terme, du baril.
Les pays émergents ne vont pas arrêter leur transition vers l’économie industrielle. Avec cette base de consommateurs qui aura doublé ou triplé, même si le pouvoir d’achat individuel ne sera plus le même qu’avant, le baril devrait pouvoir trouver preneur à 115$.
Le pays où il s’est le plus vendu de voitures, le mois dernier, c’est la Chine.
A noter également le manque cruel d’investissements sur de nouveaux champs pétroliers qui pourraient d’ici quelques années amener à une pénurie, qu’on a quelque peu oubliée ces temps derniers
minimum 200$ mais bien avant 2030
220 dollars en 2020, mais quelle prétention !!! aucun analyste expert ou je ne sais quoi encore n’avait prévu la dernière montée du baril à,presque 150 dollars, alors faire des prédictions sur 10 ans ou plus alors qu’ils ne sont pas capables de voir plus loin que le bout de leur nez : c’est à mourir de rire ………..