Immobilier : revue de presse du mois d’août 2007 1/2

Maison_energie_2Voici une revue de presse « immobilière » et pas seulement (économique, financière…), du mois d’août 2007. N’oubliez pas que  les articles économiques et financiers nous permettent de prendre la température de la conjoncture, dont l’immobilier est indissociable. Ils sont plus que bienvenus, en plus des articles consacrés à l’immobilier.

Si vous avez un scoop, que vous souhaitez partager, ou une image ou un pdf à transmettre, voici mon mail : marie.phoenix@gmail.com.

Ce qui ne passe pas ici (à cause du format), peut m’être envoyé là : marie.phoenix@gmail.com

(39 commentaires)

  1. Je ne peux donc rien publier depuis cet aprèm
    Toutes mes excuses pour cette interruption 🙂

  2. US : les ventes de logements encore plus basses que prévu
    « Les économistes n’attendaient pas une si forte baisse des ventes de logements anciens aux Etats-Unis. La National Association of Realtors vient d’annoncer qu’elles étaient en recul de 3,8% en juin à 5,75 millions d’unités contre 5,87 millions prédits par les investisseurs. »

  3. L’envolée des taux de crédit inquiète les banquiers. Ils craignent de voir se réduire les achats immobiliers des Français. Sur les cinq premiers mois de 2007, la souscription de nouveaux crédits n’a progressé que de 1 % par rapport à la même période un an auparavant. Les montants prêtés ont grimpé de 5 %, hausse partiellement compensée par une baisse des transactions de 4 %. « Le temps du crédit à moins de 4 % est révolu », constate Christophe Cremer, PDG du site Internet de courtage Meilleurtaux.
    Depuis octobre 2005, point le plus bas – on pouvait alors emprunter à moins de 3,25 % -, la hausse des prêts immobiliers est constante et devrait se poursuivre. Un bond qui devrait avoir des conséquences pour les emprunteurs : lorsque le taux d’un prêt de 150 000 euros sur 20 ans passe de 3,25 % à 4,20 %, sa mensualité augmente de 74 euros (+ 6,5 %).
    Jusqu’à présent, les banques, engagées dans une vive compétition, répercutaient les hausses de taux de la Banque centrale européenne (BCE) avec parcimonie, préférant réduire leur marge, voire y renoncer.
    Cette politique n’est plus tenable : « On n’a jamais vu un tel écart, en faveur des emprunteurs, entre les taux de référence et ceux facturés puisqu’il atteint entre 30 et 50 points de base (0,3 % voire 0,55 %) », explique Geoffroy Bragadir, directeur général d’Empruntis, autre site Internet de courtage de prêts.
    RECUL DES TRANSACTIONS
    Philippe Stolz, responsable du marché des crédits à l’habitat chez BNP Paribas, reconnaît que sa banque, qui a déjà relevé ses barèmes de crédit immobilier, va devoir encore « procéder à des ajustements ». « Par petites touches de 0,05 % les banques révisent leurs tarifs. Elles auront comblé leur retard d’ici mi-juillet », pronostique M. Bragadir. On pourra alors emprunter sur 15 ans à 4,15 % et, sur 20 ans, à 4,30 %.
    Depuis fin 2006, les banquiers resserrent leurs conditions de crédits, se montrent plus exigeants sur l’apport personnel et vigilants sur le taux d’endettement.
    La première conséquence est que la mesure de déductibilité des intérêts d’emprunt à hauteur de 20 %, annoncée par le nouveau gouvernement, est d’ores et déjà absorbée par la hausse des taux, pour les nouveaux acquéreurs. Ce crédit d’impôt pendant cinq ans devrait, toutefois, leur apporter une petite bouffée d’oxygène et rendre les banquiers un peu plus bienveillants sur les dossiers à la limite de l’endettement.
    En revanche, les acheteurs des années passées bénéficieront à plein de l’aubaine fiscale, ce qui ne contribue guère à stimuler le marché. « Il serait plus efficace que cette mesure soit ciblée sur les nouveaux accédants, et d’un montant plus conséquent, afin d’être plus « solvabilisatrice » », suggère Jean-Michel Six, responsable d’études chez Standard & Poor’s.
    Deuxième conséquence, la décélération du marché, déjà à l’oeuvre depuis l’automne 2006, va s’amplifier. Conjuguée à la cherté des logements, la hausse des taux va, en priorité, décourager les primo- accédants : « Par rapport aux 750 000 opérations d’accession réalisées en 2006, il faut s’attendre à un recul, en 2007, de 25 000 opérations, soit 3 % à 4 % de moins », prédit Cyril Blesson, économiste au Bureau d’informations et de prévisions économiques (BIPE).

  4. GB/immobilier: tendance au ralentissement confirmée en juillet (Halifax)
    Londres (AWP/AFX) – Les prix de l’immobilier ont augmenté de 0,7% au Royaume-Uni au mois de juillet, soit le quatrième mois consécutif de croissance mensuelle inférieure à 1%, pour une hausse de 11,2% sur l’année, a annoncé jeudi la banque Halifax.
    Sur les trois derniers mois, les prix de l’immobilier ont augmenté de 1,3%, la plus petite hausse sur trois mois depuis août 2006, a calculé Halifax, banque spécialisée dans le crédit immobilier, estimant qu’il s’agit «d’un bon indicateur de la tendance sous-jacente».
    L’intérêt de la clientèle a continué à diminuer : le nombre de prêts immobiliers approuvés en juin, dernier mois de la statistique, a ralenti pour le septième mois consécutif. Le nombre de prêts approuvés sur le trimestre est inférieur de 8% au nombre de prêts approuvés au quatrième trimestre 2006.
    «Nous pensons que la tendance au ralentissement des prix de l’immobilier va continuer dans la mesure où les cinq hausses de taux d’intérêt depuis l’été dernier ont un impact croissant sur les dépenses des ménages et sur la demande immobilière», a considéré Martin Ellis, le chef économiste de la banque.
    «Cependant, les fondamentaux sains de l’économie, le haut niveau d’emploi et la raréfaction des propriétés à vendre, notamment à Londres et dans le sud-est, vont continuer à soutenir les prix de l’immobilier», a-t-il ajouté.
    Le prix moyen d’un logement, en données ajustées des variations saisonnières, s’est établi à 198’915 livres (295’448 euros) au Royaume-Uni en juillet.
    afx/rq
    (AWP/02 août 2007 14h44)

  5. Merci djeg7, à propos de ce scandale des Sicav monétaires, ça fout vraiment les boules !
    Même un petit épargnant de mon envergure, qui n’a pas voulu être gourmand en justement investissant en mométaire je trinque quand même (en partie soit) du fait de ces satanées subprimes disséminées un peu partout dans les sicav monétairees, c’te haine !

  6. 700 en service reclamation client et 10 comptables + la moitie de la hierarchie!!! Faut bien gerer les miettes!!!

  7. http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=4490381
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?&symbole=1rPBNP&news=4490328
    « La BNP avait publié ses résultats la semaine dernière sans gros impact des +subprimes+, et là on la voit fermer trois fonds. Le problème, c’est qu’on a l’impression que les banques ne savent pas très bien ce qu’elles ont dans leur portefeuille », a commenté un vendeur d’actions d’une grande banque européenne.
    RIEN QUE CA !!!!!!!!!!!!!!!!!

  8. Au cinquième étage, Joël pourrait lui aussi s’inquiéter. Il gagne 2 000 Euro nets et sa compagne Nelly 1 500 Euro. Un peu juste pour s’aligner sur les prix du marché quand on a une grande fille et un petit garçon et donc besoin d’un grand appartement. Mais Joël a de la chance : il a emménagé en 1986 dans son appartement, alors très délabré, et en échange de travaux, le propriétaire lui a proposé une « loi 1948 catégorie 2 B », qui lui permet de n’acquitter qu’un très faible loyer (700 Euro pour une soixantaine de mètres carrés) mais surtout d’avoir un bail reconductible de droit jusqu’à son décès. Bref, sauf défaut de paiement, il est quasi inexpulsable. En 2004, cette loi de 1948, qui a longtemps permis aux classes moyennes de se maintenir dans Paris, représente aujourd’hui moins de 4 % du parc locatif privé (contre 29 % en 1973).
    🙁
    J

  9. Pas content nos leaders d’opninion ECO
    après les Echos, La Tribune pousse aussi son coup de gueule :
    « peut-être serait-il temps de rappeler aux entreprises cotées qu’elles ont des devoirs à l’égard des épargnants. En particulier une obligation d’information qui semble passablement malmenée ces jours-ci. Et lorsque le mauvais exemple vient de ceux qui devraient au contraire être irréprochables, il ne faut pas s’étonner que les marchés boursiers soient sens dessus dessous. »

  10. Les subprimes commemcent à contaminer un PEU les bourses.
    Je finis de lire et je vous en parle de fa

  11. Sur un an, les prix de l’immobilier sont stables et pas en hausse de 5% comme l’affirme la FNAIM.
    Les voila les chiffres de la FNAIM:
    juillet 2006 -0,3
    aout 2006 -1,1
    septembre 2006 1
    octobre 2006 0,7
    novembre 2006 -0,2
    décembre 2006 -0,7
    janvier 2007 -0,6
    février 2007 1,5
    mars 2007 -0,8
    avril 2007 0,7
    mai 2007 0,2
    juin 2007 1
    juillet 2007 -1,5
    Pour arriver à 5% la fnaim compare la moyenne des prix sur les 12 derniers mois (07/2006 à 07/2007) avec la moyenne des prix sur les 12 mois précédents (07/2005 à 07/2006). Ils « remontent » donc à juillet 2005. Cette façon de prodéder lisse les résultats, masque la tendance actuelle et enfume le grand public (et aussi la plupart des journalistes qui reprennent le chiffre de 5% sans explication) qui pense que les prix continuent de croitre sur 1 an.

  12. Merci eric
    J’ai aussi recu ton mail.
    Excellent article, j’en parle de suite.

  13. le lien:
    http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=72007
    Le désespoir des Américains endettés
    Ils sont des millions à avoir emprunté pour leur maison. Et au prix fort pour les ménages les plus fragiles. Etouffés par la hausse des taux, ils ne peuvent plus payer, raconte Le Temps de Genève. Déjà 1,2 million de biens immobiliers ont été saisis en l’espace d’un an.
    …..
    a lire, c’est super

Les commentaires sont fermés.