Vous êtes quelques uns à m’avoir signalé une pratique « immobilière » que l’on ressort en temps de crise : le leasing. Sachez qu’aux Etats-Unis, cela fait plus d’un an que l’on propose ce type de montages, en espérant que le locataire sera heureux ou aura la flemme de déménager et finira par acheter… quand le moment de prendre la décision d’acheter sera venue.
A la Nouvelle-Orléans, les populations traumatisées par Katrina, et incommodées par l’environnement (une partie de la région est très dévastée), se voient pudiquement et massivement offrir l’accession à la propriété via… la location-vente.
En quoi cela consiste, le leasing ? On propose une location-vente à des clients qui hésitent à s’engager, à se lancer dans l’achat (lisez la conclusion de cet article de Sud-Ouest). La douche froide de cet été a fait son effet, les subprime et la crise financière qui secoue la panète depuis…
Si les prix ne baissent pas trop vite, si les gens se sentent bien dans le quartier, si les gosses sont bien à l’école, si le banquier accorde le prêt, et si, et si…, peut-être qu’ils vont acheter ? Mais n’oubliez pas une décote d’au moins de 10 % quand c’est votre locataire qui achète l’appartement…
D’ailleurs, le leasing n’est pas une très bonne affaire pour le loueur, qui perd de l’argent tous les mois étant donné la conjoncture, désormais défavorable. En attendant que le locataire fasse le « grand saut financier ». Cet exemple concret a ouvert les yeux des amis avec lesquels nous nous sommes promenés cet après-midi du coté de Courbevoie et avec qui on a abordé le sujet de la location-vente.
Voici une annonce comme je les « aime » !
Offre de vente : 83 m² à Courbevoie – La Défense : 299 880
A une certaine époque un bien loué l’équivalent de 964
Oui beber, la valeur de bcp de biens se situe entre 100 et 200.000