Aujourd’hui nous avons droit à nos enfants de don quichotte sur toutes les chaînes télé. Je n’en parlerai pas, l’immobilisme apparent du gouvernement n’aura échappé à personne. Dans l’édition locale Marseillaise, nous avons eu un petit reportage sur des « expulsions d’expulsés » dans une cité HLM squattée. La jeune femme interviewée, titulaire du RMI, n’arrive pas à trouver un logement auprès de l’office HLM de Marseille. Apparemment, la raison sous entendue (Nous sommes à la télé…) est qu’on ne ferait pas confiance à cette femme pour payer un loyer avec ses revenus. Elle justifiait donc son occupation des lieux par son besoin de logement à cause de l’impossibilité de l’administration française de trouver un logement décent aux personnes n’ayant que de très faibles revenus. Elle réclamait un test en lui fournissant un logement pendant 1 an par exemple, pour qu’elle puisse prouver qu’elle pouvait payer un logement grâce à son RMI.
Le reportage sera disponible demain dans ce coin là (Edition locale Marseille)
Mais alors pourquoi dans ce pays peut-on bénéficier d’aides sociales, et ne pas avoir de logement? Pourquoi être assisté financièrement par la collectivité, et être obligé de squatter des HLM délabrés à l’abandon, dans l’attente d’une destruction et d’un réaménagement? Pourquoi de pas offrir un HLM plutôt que de l’argent frais, déduit des revenus sociaux? Au lieu de donner pour reprendre un peu, puis redonner sous conditions de donner, pourquoi ne pas pousser l’aide en comprenant un logement pour ceux qui en ont besoin? Venant en déduction des versements sociaux, moins de versements d’allocations logement à faire, accords supplémentaires avec les offices HLM, et moins de gens à la rue… D’accord, ceux qui ne sont pas dans le besoin (J’en fais partie) peuvent se demander pourquoi toujours assister les gens etc… Cette question n’a pas de réponse, chacun sa sensibilité. Mais au moins, essayer de trouver mieux que rien, sans que ça coûte plus cher à ceux qui ont tout, à ceux qui justement… n’ont rien.