Les prix baissent en France, les ventes dans le neuf reculent bien plus vite que prévu en Ile-de-France, le volume total des transactions se contracte aussi, et le dernier bastion dont on attendait les nouvelles de retournement reconnaît très officiellement que les prix y baissent. Je parle de l’Angleterre où le calme ne serait que l’accalmie avant la tempête : Le pire reste à venir sur les marchés du crédit, estime JPMorgan.
« Les prix de l
Il y a une partie de réponse à ta question postée à l’instant, ici :
Je parle de l’Angleterre où le calme ne serait que l’accalmie avant la tempête : Le pire reste à venir sur les marchés du crédit, estime JPMorgan.
🙂
Comme Septime passe le soir, je lui signale ma réponse d’hier 😉
Tu t’interrogeais hier dans un commentaire sur l’évolution de la situation à court terme, lis cette dépêche que j’ai postée hier où je résume avec mes propres mots la situation actuelle : en Angleterre, on dirait le calme avant la tempête (l’expression est de moi) .
Tu me connais bien Marie…
Effectivement, je navigue souvent le soir quand la maison est calme…
Le Royaume Uni est un marché particulier dont je cerne mal les ressorts.
Je peux me tromper mais j’ai le sentiment que nous sommes à un tournant et que les choses sont prêtes à basculer et pas seulement pour l’immobilier.
Si le marché interbancaire reste bloqué, il y a toutes les raisons de croire que le crédit se raréfiant, les acheteurs potentiels vont se faire rapidement rares et cela peut entraîner une baisse significative. Malheureusement, c’est aussi vrai pour les entreprises avec à la clef un risuqe important pour les perspectives de croissance.
La bourse continue d’afficher un moral de façade à toute épreuve soutenue artificiellement par les banques centrales. Tout se passe comme si nous devions passer dans l’oeil du cyclone sans rencontrer de turbulences.
Personnellement j’en doute fort. De toute façon, c’est l’affaire de quelques mois pour être fixés.
J’ai lu aujourd’hui une note de JP Morgan extrèmement pessimiste sur les perspectives à court / moyen terme aux Etats Unis. Le secteur de la construction semble rencontrer de réelles difficultés et pas seulement pour quelques mois avec des répercussions à venir rapidement sur le reste de l’économie. Question de mois…
Cela étant, je ne suis pas inquiet pour les Etats Unis. Ils peuvent rencontrer des difficultés pendant un temps mais un pays aussi riche avec une main d’oeuvre aussi flexible (ce qui n’est pas forcément positif pour tous puisque certes le taux de chômage est structurellement bas mais 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté avec une couverture sociale bien pauvre comparée à la nôtre) se relèvera.
Pour la vieille europe, les choses risquent d’être plus compliquées malheureusement. Pour la France, le FMI considère d’ors et déjà l’objectif de croissance de Sarko comme utopique puisqu’il table sur environ 2%.
Septime, j’ai des copains expats (comme bcp de lecteurs ici) en UK. Ils nous aident à cerner le marché. Ils vont en parler ici, je vais le leur demander.
Septime lis mon article sur la FED de ce soir, et dis-moi ce que tu en penses.
Cette ènième injection de liquidités, j’en pense… bcp de mal.
Un copain banquier passe à la maison jeudi soir. Je dis banquier, en fait il travaille dans une banque. Il a passé quelques années à Londres.
On commence à discuter des subprimes, et il me sort : « le pire est devant nous en UK. »
Je lui réponds : « une sorte d’accalmie avant la grosse tempête » (voir plus haut). Et il me précise que Northern Rock est mal parti.
Et bien, voici la confirmation. Tu es bien calé mon ami.
« Le marché n