Pour mon retour sur le blog après quelques jours d’absence, je ne choisis pas cet article au hasard. Il me permet d’exprimer quelque chose qui me tient à coeur.
De nombreuses enquêtes ou études (je vais y revenir ce week-end) ont prouvé que le français n’a qu’un rêve : vivre dans un pavillon. Mais je fais partie de ces françaises qui préfèrent la vie en collectivité. Certes, je suis très sociable, ce qui facilite les rapports et les amitiés, mais je trouve qu’il y a pas mal d’avantages et surtout je me sens beaucoup plus en sécurité dans un immeuble et une résidence sympa que seule dans une maison.
Il y a 3 jours, les voisins m’ont secourue, amenée aux urgences et ont pris en charge psychologiquement et nourri mon fils. Plusieurs familles… Cela n’a pas de prix. Dns une maison, je ne connaîtrait pas le dixième de personnes que j’ai rencontré dans ma résidence et grâce à mes voisins.
– En général, les enfants ne veulent pas vivre seuls dans une maison individuelle, et tous les enfants qui ne vivent pas dans notre résidence mais qui viennent y jouer avec la très sympathique petite bande qui s’éclate sous nos fenêtres une fois les devoirs finis, disent en se présentant : « je ne suis pas de la résidence, je suis le copain de machin ou machine, et hélas j’habite seul(e) dans une maison, sans copains avec qui jouer ».
– Je suis frileuse aussi, peut-être parce que je passe de longues heures devant l’ordinateur. Et je trouve que beaucoup de maions sont humides et/ou pas suffisamment chauffées.
– Ecolo depuis que je sais marcher, je trouve que c’est plus écolo de vivre dans le collectif. Et Nicolas Hulot l’a rappelé récemment (je n’ai pas vu l’émission).
– Ma résience et bien plus belle que les maisons Kaufman ou Tartampion fabriquée en série, et la taille et la qualité de son espace vert fait des envieux. Un jardinet ridicule où de toute façon il n’y a pas d’intimité, à quelques mètres du mur de la maison voisine, euh…
– Il y a une sorte de snobisme ou de modèle social préfabriqué qui fait que seuls les propriétaires d’une maison ont de la chance ou ont réussi. C’est comme ça en province, en banlieue ou à la campagne. Dans les Yvelines assez snobs, ont a l’impression que nos gamins sont moins bien vus quand leurs parents vivent dans un immeuble. Si comme moi vous n’appréciez pas le diktat de la mode pavillon, dites-le !
L’article qui a inspiré mon témoignage : La vie en immeuble fait des heureux
Mes autres articles sur les diktats immobiliers, dont je me suis souvenue :
Jeunes et achat immobilier : prisonniers du schéma social
« Un jardinet ridicule où de toute façon il n’y a pas d’intimité, à quelques mètres du mur de la maison voisine, euh… »
Et sans parler de la tondeuse à gazon à moteur du dimanche matin, du barbecue avec « sardines partie » le week-end, du chien pittbull qui gueule toute la semaine quand ses maîtres ne sont pas là…
ouaip…
je suis pas du tout convaincu et je ne vous ferai pas la liste des nuisances liées à la vie en appartement…
« les goûts et les couleurs… »
Je partage ta pensée.
Effectivement « chauffagement parlant » c’est plus économique, on chauffe le voisin et réciproquement… à ce sujet je n’ai tjrs pas allumé mon panneau rayonnant dans mon studio, alors que d’autres ont démarré la chaudière du pavillon (avec ou sans l’intervention du technicien lié au contrat de maintenance) depuis un 10aine de jours.
En revanche quant aux momes qui braillent continuellement sous les fenêtres, quand t’es célibataire without any child c’est pas l’top !
🙁
Jambon
Je préfére un bel appartement dans un immeuble sympa.
J’ai été plusieurs propriétaire de pavillon (mais avec une surface de jardin allant en diminuant). Plus jamais Ca.
Vive mon appartement :
– plus aucune corvé de jardinage / tondeuse
– moins de frais en tout genre
– tout à proximité
etc…
pavillon (villa, dans le sud), ou appartement, tout dépend de l’emplacement, de l’environnement, des voisins, …
Je connais des lotissements qui se transforment en quartiers vivants, avec fêtes entre voisins sur les pelouses communes, et des résidences sympas également, comme celle où j’habite actuellement, avec son petit étang, entretenu par deux retraités de la résidence, et ses canards (7 au début, puis 12, puis 20 cette année).
Mon rêve : un appart au dernier étage, avec une terrasse aussi grande que l’appart, juste devant la mer. Comme celle-là, par exemple.
PS : Marie, j’espère que ce n’était rien de grave ?
Pas grave, mais pas marrant…
On n’en parle plus 😉
Je connais bcp de gens qui sont revenus de la vie dans la maison, comme Akira. Je regrette d’avoir grandi seule (enfant unique) dans une maison et mon fils refuse de déménager de notre résidence.
J’ai une préférence pour la maison; La vrai maison pas celle avec le jardin orienté nord avec les voisins qui t’observent ou encore l’immeuble de 10 étages au bout du terrain.
Mais comme tu le dis si bien, les gens qui vivent dans des maisons croient avoir une vie meilleure que ceux qui vivent en appart. Régulièrement quand le week end fut beau, j’entends au boulot des commentaires hautains du genre « moi j’ai passé tout mon week-end dans mon jardin »comme si ceux qui vivent dans des apparts n’avaient pas le droit de sortir et étaient en prison. ça me fait bien sourire.
Dans le même genre, lorsque c’est la canicule,ils ne sont pas dans leur jardin mais enfermés chez eux alors que nous on sort.
J’arrête là mon commentaire car je crois que je pourais en écrire des pages
Bonsoir Marie,
Je réitère mes voeux de prompt rétablissement et j’espère que tout va aller pour le mieux à présent.
Il y a de nombreux avantages à vivre en collectivité, en appartement.
Il y a moins de contraintes, les appartements sont confortables et on se sent moins seul. En principe il y a des commerces à proximités les écoles, des moyens de transport.
En général, il y a une solidarité en cas de pépin.
Ce que l’on ne retrouve que rarement en pavillon ou le comportement est très « individualiste » et la « pauvreté » d’une bonne éducation est parfois flagrante.
Les gens ne se respectent pas, le raisonnement « je suis chez moi et je fais ce que je veux », l’aboutissement de ce comportement est de rendre la vie impossible aux voisins.
Il faut gendarmer pour faire respecter un minimum de règles.
Il est pénible d’entendre une tondeuse à gazon plusieurs heures et surtout le dimanche.
Acheter un pavillon avec 300 mètres² de terrain, c’est l’assurance d’une cohabitation plus houleuse.
Le chien qui aboie toute la journée et la nuit.
Un voisin qui fait joujou avec un tracteur, ou qui bricole avec des scies ou divers appareils électriques.
Des gosses qui tournent avec des motos dans le quartier ou autour de la maison qui tirent des pétards.
Et quand se mêlent des différents tels que les chemins en indivision et qui se terminent au tribunal, ou par un carnage dans le village, il y a eu 3 morts et plusieurs blessés.
Difficile de vivre en toute sérénité après cela.
Encore une fois, les enquêtes sont le reflet de la pensée unique.
Manipulation, qui laisse croire que la majorité des Français désirent vivre dans une maison.
Créer des désirs et des besoins, des suggestions à l’aide de publicités, d’enquêtes régentées par une poignées de personnes, formatage du cerveau, impacts très dangereux.
Cordialement
Marie merci pour cet article, très bien comme tjs !
Le bruit sous tes fenêtres, c’est quand tu as un petit jardinet en bas de chez toi. Un grand espace vert = tu n’entends pas les chères têtes blondes.
😉
Je corrige Charlène, pas de soucis (je le fais parfois sponténément qd j’ai le tps ;-).
« Manipulation, qui laisse croire que la majorité des Français désirent vivre dans une maison. »
Je pense que les promoteurs de maisons individuelles inancent ces sondages où le français n’a qu’un rêve, vivre dans une maison. Mais je ne trouve pas que mon entourage rêve tant que ça du pavillon, et moi je ne partirai pas d’une belle résidence sympa pour rien au monde. Mon fils ce sens privilégié de ne pas être « tout seul dans une maison ».
Les économies de babysitting sont aussi considérables. Les voisines se gardent les enfants entre elles.
Oui, coueland, le diktat de la maison est très énervant dans les conversations « sociales », au bureau ou entre mères de famille à la sortie des classes, pdt des anniversaires.
On dirait que ceux qui ne vivent pas dans une maison, sont inférieurs socialement.
Mais ayant tjs vécu dans une maison avec mes parents, je préfère le confort du collectif. Et je ne m’insulte pas avec les voisins, parce que mon arbre est tombé sur leur muret pdt la tempête et les branches de l’autre dépassent sur leur parcelle.
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