Alerte sur l’acier.

La construction va avoir un os (en fer) à avaler.
Et même à avaler durement. On s’attend à des hausses fulgurantes de l’acier, surtout utilisé en fer à béton, et pour les installations de chauffage dans le collectif.
L’internationalisation du marché de l’acier piétine depuis le début 1990, devant un paramètre simple, le coût du transport d’abord dans un premier temps, donnée qui ne fait que se renforcer et « maturité » de la consommation de fer dans un certain nombre de pays.
Que se passe t’ il au début des années 1990 ?
Un ciseau, les prix de l’acier baissaient, et le coût du transport augmente.
Les aciers coréens et japonais qui devaient conquérir le monde s’arrêteront donc en route.

Quand à la maturité du marché, elle s’exprime quand 50 % de la production est du recyclage.
La sidérurgie n’a donc pas quitté ni l’Europe, ni les USA, où elle s’est même renforcée.
Début 1990, si les sidérurgistes nord américains déclassent énormément de capacités de production, il en lancent de nouvelles.
Le solde positif est de l’ordre d’une dizaine de millions de tonnes/an.
En effet, le fer à béton, le moins cher, est difficilement compétitif à l’autre bout du monde.
Trop lourd, trop cher à transporter.
Le prix, par contre s’est largement mondialisé.
Ce qui expliquera une flambée du coût de la construction, suivie d’une flambée des loyers.