Il y a le discours, et puis il y a le signe.
Le signe que l’activité notarial faiblit, c’est qu’ils réaniment les activités annexes.
Le gros du travail d’une étude, le plus rentable, c’est une vente immobilière.
Pour les successions, il n’y a pas de problèmes. Dès qu’il y a une possession d’immeuble, le notaire intervient.
Mais là, un petit signe, non équivoque. Vous recevez dans votre boite aux lettres, la lettre des notaires vous rappelant les avantages du bail notarié.
Le bail notarié a « force probante » (efficacité du moyen de preuve) et « force exécutoire » si le locataire ne paie pas son loyer.
La copie exécutoire remise par le notaire suffit à l’huissier pour toutes les mesures.
A l’inverse, le bailleur qui se contente d’une agence, d’un acte sous seing privé devra plaider (de longs mois), et ce, à grands frais.
Les notaires viennent donc de redécouvrir, à l’instar de 1990, qu’ils pouvaient faire des baux.
Choses qu’ils négligeaient auparavant. C’était si peu rentable !
Encore un peu, ils redécouvriront que dans leurs études, il y avait des gens qui faisaient de la gestion locative.
Faute de grives les notaires s’apprêtent à manger des merles !
Mais il est vrai que pour un propriétaire, à coût équivalent par rapport à une agence classique, le bail notarié et la gestion notariale ont bien des avantages…
En même temps, cerise sur le gâteau et doigt dans le chocolat, les notaires « informent » de leurs honoraires de négociation (plus basse que les agences immobilières, il touche aussi sur l’acte).
A bon entendeur, salut. Ils vous ont « informés »… Et ce n’est pas forcément inintéressant…