Séries de nouvelles du monde.

La bonne tenue des marchés bou(r)siers en ce moment ne doit pas faire illusion, la propagation de la crise immobilière est déjà lourde de conséquences, et entrainent des réactions multiformes, un peu partout dans le monde.
– En Chine, notamment, la baisse du $, base de la réserve de change, risque d’entrainer un mouvement massif, le rachat d’actions étrangères avec les dites réserves. Il serait, en effet plus intelligent de placer ces liquidités dans des valeurs réelles, que de les voir fondre au soleil.
Le riche vit dans deux craintes. Celle de perdre sa fortune, et celle de ne pas la voir progresser.
Il est clair que la crise immobilière US, la baisse du $, provoque un choc en Chine.
Une hyperinflation boursière n’est donc pas à exclure.

– Au Royaume-Uni, la pierre vacille à son tour. Le nombre de prêts immobiliers s’est contracté de 32 %, le nombre de transactions chute de 15 %, et la hausse passe de 8.9 à 6.3 %.
Il est d’ailleurs bizarre de parler de hausse, encore, dans un contexte pareil.
– Quand à l’Europe, elle va payer l’absence de politique de change dans un moment de crise, le fait d’avoir une monnaie unique et des économies si différentes.
Ce qu’on ne dit pas, c’est que cette concomitance de crise subprime d’un côté, la crise économique et la récession qui vont en découler, peut fort bien cotoyer d’un autre côté, une flambée boursière (à la Zimbabwéenne ?), alimentée par les pays qui cherche désespérément un moyen de conserver la valeur de leurs réserves de change.
Un ciseau : inflation (ou hyperinflation), causé par la perte de confiance en la monnaie, cotoyant  une récession (ou un effondrement ?) économique, et confronté à une flambée boursière, n’est il pas le meilleur moyen de réveiller des démons ?
Par contre, une nouvelle positive d’ Allemagne : le débat sur le SMIC provoque la panique à la BCE, le financial time et l’OCDE.
« Aucune entreprise dont l