Incertitudes bancaires.

Images La omerta règne dans le secteur bancaire. Seules les nouvelles incachables sont dévoilées, et si UBS a dévoilé des pertes, c’est dans l’impossibilité qu’elle était de continuer à mentir.
C’est la règle qui caractérise le marché bancaire.
Ce n’est plus la confiance qui règne, mais le mensonge, et la seule inconnue est l’ampleur du mensonge.
Au tour de la Société Générale qui va inscrire à son bilan un « véhicule d’investissement structuré » (SIV), pour un montant de 4.3 milliards de dollars.
Bien entendu, la Société Générale nie avoir perdu cet argent. On verra combien de temps la perte peut être encore différée.

Certains incriminent la norme comptable IFRS, norme issu de la globalisation, qui valorise les placements à leur valeur de marché, plutôt que comme c’était le cas avant, à leur valeur historique.
Bien entendu, tant que tout fonctionnait bien, cette « valeur de marché » ne marchant qu’à la hausse, tout le monde était heureux.
Mais visiblement, on se garde bien d’appliquer cette valorisation du marché à l’heure actuelle.
En Grande Bretagne, Lloyds TSB annonce 200 millions de livres de dépréciations, dans un contexte troublé.
En effet, la baisse des taux d’intérêts de la Banque d’ Angleterre a produit un effet inverse à celui escompté, ce serait  en effet un vent de panique interbancaire qui se serait levé. 

Un commentaire

  1. Très forte limitation du crédit immobilier à prévoir pour les années 2008 et 2009.
    Les banques et assureurs feront passer leurs créances douteuses dans les produits d’assurance vie et de retraite souscrits par les particuliers.
    On privatise les profits mais on mutualise les pertes

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