800 000 logements sous occupés…

…qu’il a dit le monsieur…
On ne peut que trouver cette remarque stupide.
Et au combien provinciale.
Elle concerne la province parisienne, elle seule, peut être quelques régions, mais pas 99 % du territoire.
Observons d’abord, catégories par catégories.
Les propriétaires d’abord.
Rien n’empêchent d’occuper autant de place qu’on peut en payer.
Il parait même qu’un ministre des finances avait absolument besoin de 400 M2.
Le secteur privé d’abord.
La transaction se fait de gré à gré.
Le propriétaire qui a un « bon locataire » d’ancienne date, le ferait il partir parce que ses enfants sont partis, qu’il ou elle est devenu veuf ou veuve, et qu’il a conservé le même appartement ?

Je me souviens de la définition d’un quartier par un sociologue.
Un quartier c’est un endroit, où dans une vie on peut naitre,vivre et mourir.
Il faut donc avoir envie d’ y rester par un affect.
Déménager à l’heure de la retraite, par exemple, c’est souvent d’ailleurs, renoncer à tout lien social.
Car pendant des années, on a vécu, on a tissé des amitiés, des rencontres, on connait par habitude, des tas de gens.
Si ce n’était le cas, il serait logique qu’à l’heure de la retraite des zones entières soient dépeuplées, et que se recréent ailleurs des cités de retraités. Ce n’est pas le cas.
Habiter, c’est aussi créer des liens. Et il n’est pas facile d’en recréer passé un certain âge.
Ailleurs qu’à Paris et RP, des quartiers entiers de grands appartements ont été détruits à une époque, car il y avait pénurie de ménages correspondants et les offices HLM avaient appliqués leur règles et leur barèmes.
La pensée de « demander à une personne habitant un appartement trop grand de déménager pour en occuper un plus petit », doit être compris pour ce qu’elle est : une pensée stalinienne.