Quelque part dans le monde, la construction ne va pas bien du tout.
C’est visible au prix d’un produit couramment utilisé, à raison d’1/2 tonnes par maison, ce produit, c’est le cuivre.
Le marché du cuivre est un marché déséquilibré où l’acheteur procède par appels d’offre.
Or, la caractéristique du mois de décembre a été un renversement du type de marché.
Les vendeurs ont d’abord procédé à des offres de prix sauvages.
Puis, chacun à leur tour, à des « remises », « journées folles », « promotions », en descendant la spirale pour devenir en fin de compte extrêmement simple : la relance téléphonique.
Comme le marché des métaux est un des plus mondialisé qui soit, deux options ont pu produire ce phénomène.
La première, c’est la chute de la demande, chute IMPORTANTE de la demande, car le cuivre peut être aussi un instrument de placement, et est utilisé comme instrument de placement à moyen et long terme (vous avez difficilement mieux), la seconde, c’est l’augmentation de l’offre.
Cette augmentation ne provient pas des mines, qui produisent au maximum, mais de la récupération, qui augmente notablement.
On pourrait dire que cette variation de prix, dans ce cas là, et dans celui de certains autres métaux (zinc par exemple) est du à un retrait de la spéculation.
C’est une partie de la vérité, aggravée par l’économie réelle. Les stocks physiques gonflent à vue d’oeil.
ce n’est que le debut….après le cuivre viendra le ciment et l’acier… a quant l’immobilier