Un marché stable ? ça n’existe pas !

« le CAC 40 ça monte ou ça descend, ça n’ atterrit pas en douceur, l’immobilier c’est pareil ».
Guy Marty, président de l’ IEIF (institut de l’épargne immobilière et foncière) fait part de son point de vue.
On peut dire que ce n’est pas triste, même si c’est bien en deça de la vérité.
Tout est dit :
– effondrement d’un système financier autour du marché immobilier,
– problème immobilier en Grande-Bretagne,
– le nuage de Tchernobyl ne passera pas…
– le nombre de transactions baisse fortement, plus que les prix…

Mais on passe sous silence certaines choses, ou on ment effrontément :
– la désindustrialisation (en effet, l’ohio, ce n’est pas voisin avec la Floride et la Californie),
– les crises sont particulières : c’est faux, le problème c’est l’augmentation trop forte des prix,
– les fondamentaux sont bons : pression démographique et demande locative, là on est dans le mensonge le plus absolu.
En effet, la démographie peut être en hausse, la construction a progressé encore plus vite.
Dans ma propre région, en forte progression, la vacance moyenne (source : journal la tribune) dans la location atteint 8 mois (vacance inexistante il y a 5 ans), et la baisse des loyer est de 50 à 100 euros (soit de 10 à 20 %), qui ne sera plus rattrapée par la suite, avec l’alignement des loyers sur l’inflation.
Et les problèmes de fermetures d’usines, ont, là aussi, un impact immédiat.
Des miséreux, ça ne fait pas de bons propriétaires, ou de bons locataires.
-la crise sera courte : avec la balance commerciale qui bat de l’aile, le dollar qui ne demande qu’à se porter plus mal encore (voire, plus du tout), et un président dont la dernière occupation est de faire la girouette, à mon avis, on peut en douter, ou faire preuve de la foi du charbonnier…