Après le rebond technique d’hier, l’heure est de nouveau à la morosité malgré une fin de séance à Wall Street loin d’être catastrophique. Les résultats décevants d’UBS, associés à des contrats futures US laissant présager d’une ouverture en baisse marquée ont eu raison du moral des investisseurs. Après une ouverture en baisse marquée, juste au dessus des 3600pts, le CAC a rapidement enfoncé les 3590, point bas d’hier, avant de poursuivre comme attendu son repli en direction des 3550, premier support identifié sous les 3600 et correspondant à la base du petit canal baissier rose.
Un niveau qui contient pour l’instant la baisse, mais ne provoque pas de rebond digne de ce nom pour l’instant, avec un CAC actuellement en repli de 2.3% à 3555 pts. Il faut dire que ce retour sur les 3550 ne s’est fait qu’en fin de matinée, et que nous avons un autre support majeur un peu plus bas, au niveau des 3530. On notera aussi que cet enfoncement des 3600 marque la formation d’un double sommet en M, dont l’objectif théorique se situe plutôt dans la zone des 3350/3400…
Nous surveillerons donc avec attention la suite des évènements, sachant qu’un rebond reste probable à TCT sur les 3550 voire les 3530, compte tenu des niveaux atteints et d’un repli qui commence à être conséquent. Reste à voir ce que donnera la séance à Wall Street, avec des indices qui se sont appuyés une nouvelle fois sur d’importants supports hier, mais qui restent dans une situation bien délicate et fragile.
Sur le front des valeurs du CAC, ce sont naturellement les financières qui sont à la peine et appuient sur le CAC : la Société Générale cède ainsi 5.1%, devançant la BNP et Dexia à -4.2%. Suivent Axa et Dexia…
A la hausse, seules PPR et Carrefour sauvent l’honneur, mais cela reste bien timide avec des gains respectifs de 0.3% et 0.2%… Troisième du palmarès, Essilor cède 0.1%.
Du côté de notre trio euro/or/pétrole, on s’arrêtera essentiellement sur l’euro, qui confirme cette fois nettement la sortie de son canal haussier en place depuis le début de l’année. Tout n’est toutefois pas perdu pour les bulls, avec un canal haussier CT mais moins pentu toujours en place, mais nous pourrions entrer dans une période de flottement. Côté or, l’once résiste bien, servant de valeur refuge dans ce climat de défiance sur les marchés actions. Enfin, le baril de brut préserve lui toujours les 77$, malgré un repli relativement marqué.
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