Le surdoué.

Dans la catégorie des nomenklaturistes et des incompétents inamovibles directeurs du Fmi, on avait déjà eu Camdessus, dont le nom est synonyme de ce qu’il ne faut pas faire.
Devant l’ampleur de la crise annoncée, DSK appel, à la relance.
Budgétaire bien sûr.
Cependant, cette politique est surréaliste (vulgairement : Il est mal barré), comme la quasi totalité des budgets dans le monde sont déficitaires.
Et puis l’ Allemagne (juste à l’équilibre) auquel se rajoute la fédération de Russie, ça ne sera peut être pas suffisant.
Et puis, quelle meilleur manière de reconnaitre que la demande à l’échelon mondial, défaille.

Le phénomène de compression généralisé des salaires, appelé mondialisation, après avoir été un temps contrarié par la bulle immobilière et l’endettement US met le système économique par terre.
En effet, il y a une chose que le génial monde d’aujourd’hui est incapable de créer, c’est bien la demande.
Bien entendu, aucun mot sur une politique globale dans ce sens là (augmentation des salaires), et les efforts d’organisation des marchés de capitaux ne peuvent porter que sur un Bretton woods III.
La monnaie mondiale a été pendant des siècles le bi-métallisme or/argent, et il faut noter l’absence totale de remise en cause de la  racine du problème, à savoir des dépenses militaires démentielles (1100 milliards de $ pour 2008, tous budgets confondus), et la surconsommation/désindustrialisation des USA et des pays développés.
Il faut noter aussi, qu’il reconnait l’échec total des banquiers centraux.