Le rapport Attali.

Brique A la fin de la guerre froide et l’écroulement de l’ URSS, l’occident lui a pris tous ses défauts.
Idéologie, foi en la puissance militaire, arrogance, et elle lui a même pris ses institutions les plus notoires, l’apparatchik, le nomenklaturiste, lui même d’une arrogance égale à sa colossale incompétence.
Une seule mesure…
Le rapport Attali préconise la relance de l’immigration, citant le cas du bâtiment, « manquant de main d’oeuvre ».
Preuve que monsieur Attali aurait mieux fait de se taire, car si le bâtiment souffre de délais, et d’une moindre efficacité, c’est :
– par l’incapacité des services techniques de traiter en temps et en heures des dossiers techniques complexes (et de plus en plus),
– les sempiternelles ruptures d’approvisionnements, conduisant des chantiers à être entrecoupés, repris, faute de matériel, de pièces,
– de la baisse de qualité justement de pièces à la production délocalisée, obligeant à moult réparations,

interventions, corrections, etc, sans compter les interventions des assurances décennales, les litiges, etc, aussi.
– le manque le plus criant de main d’oeuvre, que le rapport Attali ne mentionne pas, se situe dans l’encadrement, et de la main d’oeuvre très qualifiée et là, il n’y a guère d’immigration possible.
A moins que le seul objectif du rapport soit de faire baisser le cout de la main d’oeuvre (payé aux alentours de 12 euros de l’heure), simplement au niveau du SMIC ?
Dans ce cas là, la mesure serait récessive, et non pas de croissance.
En ce qui concerne les mesures de baisse du foncier, et de libération du foncier, je ne me suis pas aperçu récemment que des prix délirants avaient empêché un boum. ça se saurait.
Quand aux candidats à un poste d’apprenti, ils sont légions.
Tous ne trouvent pas d’entreprise d’accueil (surtout ceux d’origine étrangère), sans compter les quelques millions d’inoccupés, décomptés ou non, d’origine étrangère ou française que compte notre pays.

Mais la clef, la vraie de la croissance, ce sont les salaires.