Crise conjoncturelle, crise structurelle ?

Si la crise immobilière et bancaire actuelle est conjoncturelle, elle s’effacera d’elle même.
Il suffit d’être patient.
Quelques trimestres passeront, et la crise passera. Comme d’autres.
C’est la teneur de beaucoup de commentaires du mois d’août 2007. Une crise, comme d’autres. Un aléa.
La crise structurelle du système est différente. Elle est non seulement immobilière et financière, elle est aussi politique et on l’apprend dans l’histoire.
A une époque, on parlait dans l’histoire européenne de « Cycles des prépondérances », espagnole, puis française, enfin britannique.
Selon Ben Bernanke, «  les perspectives économiques américaines se sont détériorées au cours des derniers mois, et les risques sur l’expansion ont augmenté « , d’autres baisses de taux sont en perspective, mais « compte tenu des tendances récentes, je pense qu’on peut tabler sur de nouvelles dépréciations des banques et des banques d’investissement  « .

Ce qu’il n’a pas dit , c’est que la charpente du système, repose sur une monnaie-papier, le dollar, mais qu’il y a de plus en plus de fuites dans le système.
L’Irak qui a été puni pour cela, Vénézuela (le troc), Russie (Or et devises), Iran (or et devises), tous ces pays ont pour caractéristique principale d’être producteur d’énergie, rétifs au dollar.
C’est pour cela que les remèdes classiques de la Fed ne peuvent plus fonctionner. L’immobilier plongera donc.
Quand à la Fed, sa structure fait qu’elle est incapable d’assurer l’intérêt général :
« Rothschild Banks of London and Berlin
Lazard Brothers Bank of Paris
Israel Moses Sieff Banks of Italy
Warburg Bank of Hamburg and Amsterdam
Lehman Brothers Bank of New York
Kuhn Loeb Bank of New York
Chase Manhattan Bank of New York
Goldman Sachs Bank of New York « 
Voilà la liste de ses actionnaires. Comme dit un dicton populaire, on ne donne pas un poulailler à garder au renard, ni un troupeau de moutons au loup.
La Fed est trop occupée à sauver ses actionnaires et consorts pour se préoccuper de la destinée commune. D’ailleurs, elle ne s’en est jamais occupée.