L’évolution en cours.

Les professionnels du bâtiment râlent.
Du travail encore, mais le carnet de commande se dégarnit vite.
Images Quelques demandes de devis, souvent sans suite, ou sinon âprement débattues, mais, il faut bien le souligner, rares.
La donne a changé.
Le (rare) client est à nouveau roi, et les professionnels sont bombardées d’offres promotionnelles démentielles de la part de leur fournisseurs.
Des baisses de prix atteignent couramment 75 % et on dirait que certaines choses ne se vendent plus qu’au poids du métal.
L’ampleur de ces offres et leur durée (jusqu’à fin avril) laisse présager que les grossistes ont intégré un début de récession.

Le cuivre lui-même a nettement augmenté sur les marchés internationaux, mais au niveau des utilisateurs, il a à peine remonté ce mois dernier, après une chute appréciable en janvier, voir chez certains, son prix n’a pas bougé du tout.
Il y a un axiome dans le bâtiment.
Quand on construit du neuf, le constructeur est lié, mais pour l’occasion, la rénovation, le propriétaire est beaucoup plus libre, c’est souvent lui qui donne le timing.
Et cela le rend beaucoup plus agressif sur les prix. Même pour les dépenses d’économies d’énergies qui vont devenir obligatoires, sous peine de chute complète et totale de la valeur des biens.