On attendait Total, c’est Eurocopter qui débouchera en premier la bouteille de Champagne.
Alors que la ministre française de l’Economie Christine Lagarde devait rencontrer mardi dernier le ministre du Pétrole irakien et d’autres ministres irakiens, les ministres de la Défense français et irakien Hervé Morin et Abdel Qader Obeidi viennent d’annoncer que Paris et Bagdad avaient conclu mercredi un contrat sur l’achat par l’Irak de 24 hélicoptères militaires EC 635 d’Eurocopter, filiale d’EADS. Une nouvelle d’autant plus symbolique qu’il s’agit du premier contrat d’armement passé entre les deux pays depuis 1990, date de l’invasion du Koweit.
Le montant du contrat s’élèverait à 360 millions d’euros, si l’on en croit l’entourage de M. Morin. Lequel précise également qu’un premier accord avait été signé « il y a quelques temps » entre l’Etat irakien et Eurocopter sur l’achat de ces hélicoptères de transport.
Mais ce n’est que via la signature d’un second accord entre l’Irak et la France, signé mercredi à Paris par les deux ministres que l’affaire a pu véritablement se concrétiser. Bagdad souhaitant pour ce faire que la formation des pilotes, la maintenance et le soutien rentrent en ligne de compte.
Le ministre de la Défense irakien a indiqué pour sa part que l’achat d’hélicoptères figurait parmi les « priorités » de l’équipement militaire de son pays.
En juin 2008, la presse aéronautique affirmait d’ores et déjà qu’après avoir commandé des armes à la Serbie, le gouvernement irakien envisageait d