La faillite en chaine.

Images_2 La retraite a été un pilier de la bulle immobilière. Il fallait, « vous qui étiez plus malin que les autres », acheter votre logement, et se constituer un parc privé du plus grand nombre possible, pour pouvoir vivre de ses rentes.
Las, Nicolas-le-ratatiné-aux-élections a bloqué les loyers, un petit « hic » imprévu a fait tout foirer : quand plus de personnes sont propriétaires, le nombre de locataire se rétracte, et surtout, l’offre surabonde…
Plus d’ 1 000 000 de logements inoccupés, le pilier financier de l’immobilier qui s’effondre, les vieux vont se retrouver avec leur simple pension, une maison couteuse, inadapté, est-ce le pire ?
Non, car les fonds de pensions se sentent mal.
Europe2020 l’annonce, mais, il n’y avait pas grand mal à le prévoir, les faillites de fonds de pensions vont se multiplier.

L’effondrement de la bulle internet avait provoqué les mêmes effets : des liquidations nombreuses.
Une année, les zétazunis en virent 500.
Plus d’une par jour.
Ce système n’est pas viable, il vampirise, avec des demandes démesurées des entreprises, notamment bancaire, qui préférérent au lieu de rémunérer 15 % à ces gargantuas, payer 0.5 % à la Banque du Japon, et contribuer notablement au « carry-trade yen ».
Par contre, ces mêmes fonds étaient forts friands de titres et créances alléchantes distillés par les banques US.
On devine donc leur futur : être découpés à la tronçonneuse.
Mais ce qui reste confondant, c’est que le placement retraite, fonds de pensions (qui rime avec piège à çon), ou autre nom que ce soit est systématiquement depuis 5 siècles, pillé, volé, grugé.
Et que, depuis 5 siècles, on trouve des gens souvent aisés, instruits, pour alimenter ces fonds et refuser la solidarité, qui, si elle doit être partagée, est involable.
Un des échecs de l’administration Bush, vient de la réforme de la « sécurité sociale », dernier leg du roosveltisme et retraite par répartition.
Les zétazuniens, sonnés pendant le premier mandat par les faillites à répétition des fonds de pensions, refusèrent la réforme qui consistait à la changer en comptes en dollars.
(Une bande de communistes j’vous dis…).
En plus, pour les survivants, on aura les effets des chutes de rendements et de l’inflation…
On verra donc ce qu’on a vu en France en 1945 : avec son fond de pension, on pouvait se payer une sucette (et pas au sens figuré)…