Citigroup : la panade.

Images_4 La crise immobilière, mais pas seulement a plombé Citi.
« M. Reed, PDG de Citicorp puis de Citigroup de 1984 à 2000, a jugé vendredi que la création du groupe, annoncée le 6 avril 1998, « n’a pas profité aux actionnaires, certainement pas aux employés (ni) aux clients, car notre position concurrentielle s’est affaiblie »   « .
Fusion sans fin ni but, où on se met à faire tout et n’importe quoi, le groupe a, selon lui besoin de se simplifier.
M. Reed, évincé de sa co-présidence par M Weill, n’est peut-être pas le plus habilité à donner son avis, mais il a le mérite de poser le problème correctement :  « une entité plus simple, moins lourde et plus efficace « .

On le voit, c’est le degré de sophistication qui est mis en cause.
En plus de la crise « subprime » qui lui a occasionné des pertes historiques, Citi a du faire face récemment aux conséquences de l’affaire Enron.
Elle a du, pour clore l’affaire payer 1.66 milliards de dollars.
Le « supermarché financier » comme on l’appelait a montré ses limites, à savoir la véracité du proverbe « qui trop embrasse, mal étreint ».
Bien entendu, ne soyons pas jaloux.
Dans le n’importe quoi et l’amateurisme, nous avons aussi notre champion toute catégorie.
C’est la Société Générale.
Même pas fichu de monter correctement un dossier de licenciement contre J. Kerviel.
Si ça se trouve, il pourra même leur demander son bonus pour le 1.4 milliards d’euros qu’il avait gagné…