On a souvent dit que la banque serait la sidérurgie de demain, au niveaux des suppressions d’emplois. Bien sûr, les postes de travail avaient changé, mais on avait jamais vu de réelle crise.
Par contre, la crise internet et la crise subprime ont vu le massacre des effectifs, et la crise subprime est bien pire que la précédente.
45 000 emplois déjà supprimés cette année, certains parlent de 240 000 emplois perdus d’ici la fin de l’année, surtout à NY.
On imagine le poids récessif sur l’économie de ces suppressions, et, classiquement, on peut le doubler des emplois induits.
Surtout, ceux qu’il est envisagé de supprimer étaient fort bien payés et l’endettement de ces ménages en souffriraient fortement.
En réalité, la courbe est exponentielle. On parlait de 20 000 emplois le mois dernier, là, le mouvement dans la -mode rire on- « vérité des comptes » -mode rire off-, est classiquement accompagné de suppressions d’emplois.
De plus, la reprise de Bear stearns par exemple , entraine ipso-facto la disparition des opérations avec son repreneur (après fusion de certains services) , accroissant encore la déprime de l’activité sur certaines transactions…
Le nombre de licenciement effectués, depuis août 2007 sera vite dépassé, s’il ne l’est déjà.
L’évolution de la situation économique permet d’envisager une évolution californienne.
Les mesures prises pour redresser la situation l’aggrave et touche l’économie réelle, notamment étendent la crise immobilière.