5 000 000 de logements vacants.
Ce n’est pas un chiffre en l’air, c’est le chiffre de l’ INSEE.
31 416 000 logements en 2005, contre 26 363 000 ménages…
Bien sûr, on compte les résidences secondaires : 3182 000 contre 1917 000 logements vides en 2007.
Mais il ne faut pas se leurrer, non plus.
La résidence secondaire est AUSSI un fait urbain, et ne concerne pas qu’une campagne abandonnée.
Beaucoup de ménages (aisés) se gardent un pied à terre dans une grande ville, où ils ne viennent qu’occasionnellement.
Surtout s’ils ont eu la chance de se voir attribué un logement dont le loyer n’a que fort peu évolué…
Vous souvenez vous ces splendides appartements de la RIVP, loués il y a si longtemps, qu’il serait bête de les abandonner, tellement ils coutent peu cher. D’ailleurs, on peut même les « prêter » à des amis.
La première commune pour les résidences secondaires, étant d’ailleurs, Paris.
D’ailleurs, vivant en zone rural, je me pose pour beaucoup d’habitants la question de savoir OU est leur vraie résidence secondaire ? La réponse n’a rien d’évidente, et je parlerais de bi-résidence.
On se rend compte donc, du gâchis économique.
Une bulle surréaliste, que rien ne justifiait, crée par la propagande, et entretenue par l’économie de marché. Jusqu’à ce que le marché crève, faute de pouvoir marcher.
On se rend compte aussi, du surinvestissement.
D’ailleurs, souvent, le soir certaines grandes villes évoquent plus les villes fantômes que de vrais agglomérations. La ville s’est vidée, ne laissant que le squelette.
Quand la donne démographique se renversera en France, on s’apercevra à quelle allure on peut démolir.
C’est déjà le cas dans certaines communes. Je pense en particulier au Puy en Velay, où un travail d’éradication systématique a été entrepris. Bien entendu, les Hlm ont été les premiers visés, mais pas seulement.
Il manque de logement en France ? Encore une légende urbaine.
Il manque un état, oui, pour donner les règles et les faire appliquer.
c’est tout de meme tres specieux de parler de 5 millions de logements vacants en incluant les residences secondaires… La bi-residence est aussi une consequence du separation forte du lieu de travail et du lieu de domicile conjugal par exemple.
Une enquete pour savoir combien de ces residences secondaires pourraient venir sur le marche locatifs si les freins sont leves serait plus interessante.
Sinon on est toujours a 2 millions de logements vacants, soit plus ou moins le meme nombre depuis des decenies alors que le nombres de menage augmente…
dans certains endroits, notamment, celui ou je vis, on compte une bonne moitié de RS.
Mais, j’en parlais avec le maire récemment, on ne sait pas franchement où se situe le principal et où se situe le secondaire…
Donc spécieux ? Non, pas forcément. La limite est loin d’être claire et tranchée.