L’UNPI pête les plombs.
Une véritable volée de bois vert de la part de l’Union Nationale de la propriété immobilière.
40 % des robiens sont à louer et 5 000 000 de logements vides.
» L’offre pour accéder à un logement est supérieure à la demande, cinq millions de logements sont vacants sur le marché du parc locatif privé et pourtant nous construisons encore, cela profite à certains ».
Certes, le chiffre est (peut-être) exagéré, mais pas forcément.
En effet, suivant les régions, le concept de logement vide est très élastique.
Dans un département rural, un logement vide, a pu avoir une douzaine de locataires à une époque (pas si lointaine).
A Paris, dans le même immeuble, c’est 24 logements.
Et je comprends d’autant mieux la bronca qu’elle conforte un certain nombre de mes constatations.
Louer, c’est dur. Beaucoup d’offres, peu de demandes (solvables ou non).
Surtout, si le gouvernement privilégie le gros constructeur, au petit bailleur (80 % des bailleurs n’ont qu’un bien à louer).
Toute vacance pour lui est mortelle.
Son but est de louer, celui de la politique gouvernementale de construire.
Ce sont deux choses différentes.
Et son aboutissement est simple.
C’est la ruine complète, la non valeur et même la non vente, faute de valeur.
Un internaute disait « cela a toujours une valeur ».
Mais la valeur peut être si faible, qu’elle même éloigne tout acheteur.
Dans les robiens de la colère, on voyait des « zinvestisseurs » demander combien ils arriveraient à le vendre ?
Acheté 117 000 euros, ils parlaient avec l’agent immobilier de 30 % de décôte.
Pourquoi 30 % ?
S’il n’y a pas de demande locative, on rentre dans l’ irrationalité la plus complète pour la fixation d’un prix, à condition d’avoir l’acheteur.
On voit encore beaucoup de biens morts dans certains villages.
Les propriétaires sont absents, ne cherchent même pas ni à louer, ni à vendre et viennent rarement.
Sans doute, beaucoup de biens locatifs connaitront ils ce sort. S’ils n’ont pas ruinés leur propriétaire.
D’autres propriétaires, ont quand à eux été plus expéditifs. Ils ont détruit eux-même leur bien.
C’était toujours ça de récupéré, les matériaux, les impôts qui s’arrêtent.
C’est l’exode, ou c’est le signe de grande crise économique.
5 000 000 de logements vacants ?!
40 % des Robiens à Louer ?!
Ils ont bu quoi à la salle Roger Estival de la chambre de commerce de Cahors, ce jour là ?
à Christophe : la difference essentielle vient de la vision de la situation.
cela vient d’une région pas trop peuplée, où l’on avait, déjà en 1999, trop de logements. C’est aussi parfaitement absurde que de dire « il manque de logement ». Mais dans un immeuble, que compte t’on ?
Si l’immeuble est entièrement vide : 1, 4, 5 ou 20 logements vides ?
C’est une différence de concept et de comptabilisation.