A Nantes, des acheteurs attendent la baisse

Salle_d_attente_a_la_foret Les mentalités changent, les potentiels acheteurs comprennent enfin que si, eux-mêmes, ont du mal à acheter, malgré des revenus parfois supérieurs à leurs parents, c’est sans doute qu’il y a de l’irrationnel dans ce marché immobilier. Le réseau ORPI a sondé 100 personnes, ce qui est finalement peu pour être totalement crédible mais assez pour dégager une tendance : 27 % des habitants ont un projet immobilier contre 5 % au niveau national. Tenez vous bien car 31 % des sondés attendent que les prix baissent et estiment que la hausse est spéculative. Même s’il s’agit de 31 personnes sur 100 interrogées, je n’avais  pas l’impression que l’idée d’une baisse était autant répandue que cela dans l’esprit des gens…

Les nouveaux acheteurs sont moins pigeons où l’incapacité à acheter rend plus critique ? A croire que la crise des subprimes et les annonces d’un ralentissement du marché, voir de sa baisse, par de nombreux médias ont porté leurs fruits ! Mais là, je fais une conclusion un peu trop hative, il n’y a que 31 personnes qui y croient, du moins à Nantes…Lu dans Ouest-France du 9 mai 2008 et image sur remue.net

(4 commentaires)

  1. Bonsoir Christophe,
    Il est étonnant ce sondage. 27% des Nantais auraient un projet immobilier contre 5% au niveau national? J’ai bien compris? Si je n’étais pas convaincu de l’impartialité des agents ORPI de Nantes^^, je donnerai bien peu de crédit aux chiffres cités ici.
    Je suis curieux de savoir si changer les rideaux de douche n’est pas considéré comme étant un projet immobilier.

  2. bravo… nous sommes deux spécialistes de l’immo lecteur de remue.net.

  3. Surtout je dirais qu’ils ont de plus en plus de mal à la fois de trouver un crédit immobilier et sachant qu’en plus le cycle de l’immobilier est de 15 ans, ils deviennent de plus en plus méfiants (sans parler du pouvoir d’achat en baisse qui fait peur à tout le monde).
    Mais bon on sait tous que nantes était jusqu’à aujourd’hui, le vivier des bonnes affaires en achat d’appartement.

  4. Grandloup,
    c’est sur qu’avec 100 personnes interrogées, c’est la misère cette étude. J’imagine les pauv’étudiants battant le pavé pour accoster au plus vite une centaine de personne et remplir le questionnaire commandé par Orpi.
    Retour sur investissement pour Orpi, on en parle…

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