J’ai déjà analysé le marché immobilier de Toulouse à plusieurs reprises, et fait un compte-rendu du dernier colloque de l’ObserveR. Nous ne pensions pas reparler de la ville rose dans les semaines qui viennent, menant l’enquête dans d’autres villes de France. Ce matin, un lecteur m’a faire parvenir un dossier qui fait état d’une accalmie dans sa ville, alors vous le présentons. C’est une première. Le dossier que la Vie Finacière a consacré à la pierre toulousaine comporte deux volets : Toulouse : La fièvre semble se calmer
extraits : « Depuis l’automne 2005, le prix de la pierre a cessé son ascension. Les villas et les grands appartements sont plus touchés par ce ralentissement. Quant aux écarts de prix, ils vont du simple au double selon les quartiers. »
« Après un doublement des prix entre 2000 et 2005, les prix affichés dans la Ville rose marquent le pas. « Ce phénomène est très net depuis l’automne 2005 », note Gérard Kleinmann, responsable de l’agence API Immobilier. »
Questions à Paul Soares, responsable de Century 21 Idéa
extraits : « Comment se porte l’immobilier toulousain ? Il n’y a pas encore de signes de baisse du marché ; toutefois, les prix progressent beaucoup moins vite qu’il y a six mois. Prisées, les petites surfaces continuent à évoluer sur un marché dynamique. En revanche, les grands appartements et les maisons ont du mal à se vendre. (…) En ce qui concerne les logements pour étudiants, la ville est sinistrée, (…) c’est le rush des étudiants sur les petites surfaces à louer. »
C’est la première fois qu’un journal parle d’une accalmie à Toulouse, qui est considérée par les analystes comme la ville française qui a le moins de chances de voir son immobilier plonger.
Economie : croissance française 2005 estimée par l’Insee à 1,6%, qui espère 2% en 2006
La France a réussi à réduire son déficit budgétaire
Economie : déficit commercial historique pour la France en 2005
.
Bonne analyse…en effet je constate que les grands appartements les T4-T5 ne se vendent plus ou peu dans les programmes immobiliers neufs, ça fait des mois que je vois les mêmes lots même à de bonnes adresses…et je suppose que la situation doit être similaire sur les maisons dès qu’elle dépasse une certaine somme…350000 euros?
En revanche les petites surfaces partent encore bien mais ceci est dû sur le fait qu’il y a pas mal d’investisseurs sur Toulouse,d’étudiants…et de célibataires…bref une forte demande!!! Et les prix sont déjà à la portée de plus de monde…
Cette situation de blocage dans les grandes surfaces devrait amener une baisse pour 2007 mais je ne suis pas spécialiste…pour les petites surfaces faudra attendre encore, la demande sera toujours là notamment dans Toulouse intra-muros, dans les périphéries éloignées ça peut baisser plus vite pour les T1-T2…
A Toulouse, AIRBUS a créé 6000 postes en 5 ans, et prévoit encore d’en créer 400 cette année. 3000 sous-traitants sont arrivés pour aider.
Et c’est pas fini …..
Galileo va créer 200 postes en direct + 200 par ricochet d’ici 2009.
Le cancéropole va créer 4000 postes + les sous-traitants entre 2008 et 2012.
Une autre société va créer 2200 postes en direct…+ d’autres en sous-traitance
Ce boom économique non maîtrisé créée tous les jours une demande forte en logement locatif qui se répercute sur les ventes de neuf.
On n’arrive pas à satisfaire la demande par la construction.
Aujourd’hui je suis face à un dilemme :
– il existe une bulle immobilière entretenue par la montée des prix de vente,
– il existe un boom économique qui engendre une demande forte et les prix à Toulouse sont vraiment bas par rapport aux autres villes de France
Alors chez nous, un krach immobilier est-il possible alors que la production industrielle explose, que la croissance est forte et que la population d’acquéreurs est une population de cadres arrivés de Paris et d’ailleurs avec des moyens financiers supérieurs aux miens ?
En ce moment au coeur de Toulouse, je constate que le prix des appartements augmente de 20000 euro par mois. (+ de 1330 euro/jour) et est en forte accélération.
Je peux encore acheter sans peine pendant encore 2/3 mois à la vitesse où ça monte. Mais si ça continue, je serai hors jeu bientôt.
La bulle immobilière n’éclatera que lorsque les prix seront devenus inabordables et qu’il n’y aura plus d’acheteurs potentiels pour les prix demandés.
bref ça peut durer encore quelques années. (4/5 ans).
On assiste donc en ce moment à une Parisianisation de Toulouse avec réduction du foncier et une montée en flèche du prix du m² jusqu’à 50 km de Toulouse.
La question est : que faut-il faire ?
Attendre que des prix inabordables – genre Paris – un jour se mettent à baisser ou acheter maintenant au risque que ça baisse un peu à cause de la panique si ça krache ailleurs puis ça remonte ?
Beaucoup de mythes non vérifiables: beaucoup d’emplois sont temporaires (développements terminés dans l’aéronautique: domage pour la sous-traitance), d’autres seront innexistants (le cancéropôle n’est que le regroupement de laboratoires existants), certains vont disparaître (l’usine de production chez Freescale).
Pour information, le 1er employeur de la région est l’agriculture!
La question est: que faut-il croire?
Faut-il croire que les toulousains ont le même pouvoir d’achat que les parisiens? Je connaîs du monde qui travaille chez AIRBUS et qui ne peux pas acheter à cause des prix délirants…
Je suis d’accord sur le fait que Toulouse bénifice d’une forte arrivée de population chaque année…mais le nombre de constructions neuves dans la région est également impressionnante et la question est de savoir si on arrive ou pas à satisfaire la demande par la construction!
On voit bien qu’à 50kms de Toulouse on a trop construit notamment sur Montauban,Albi…et les appartements ne trouve pas de locataires…alors est-ce que la situation peut devenir identique dans la périphérie toulousaine plus rapprochée?…je pense que oui notamment plus on s’éloigne de toulouse…et pour les appartements!
Au fait qqun sait comment on peut participer aux forums de la bulle.org?
Mixité sociale ?
Vous y croyez vous ?
http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/action-municipale-280/luc-moudenc-914.html
Surtout quand la mairie décide de redéfinir la carte scolaire.
Tu iras dans l’école de ton quartier.
Si tes parents habitent un quartier populaire, t’as droit à une école pourrie, des gamins sans espoir et des enseignants qui ont baissé les bras.
La mixité c’est pas un rêve de riches pour faire croire aux pauvres que finalement on veut bien d’eux mais qu’on va tout faire pour qu’ils restent pauvres ?
Une fois de plus le logement ou plutôt le lieu de résidence est un facteur de discrimination sociale.
La mairie a redéfini la carte scolaire.
Les inscriptions se feront selon le lieu de résidence.
Voilà qui va faire flamber les quartiers qui possèdent les meilleures écoles.
http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200604071582&mots=carte+scolaire
Les riches enverront leurs enfants dans les meilleures écoles.
…
La dépêche a publié de nombreux articles ces dernières semaines