Décodage du marché immobilier à Valencia, en Espagne

Voici un témoignage sur l’Espagne et sa pierre qui s’annonce comme l’un des pires cauchemars des années à venir tellement on on construit dans la péninsule ibérique.

« Ayant habité l’Espagne pendant 2 ans, à Valencia, je peux vous affirmer que la surproduction d’appartement avait déjà fait ses ravages. Dans les beaux quartiers de Valence , plus de 30% du neuf restait à la vente… Si les Espagnols achètent en France, ce ne sont pas des investisseurs. Ces acquéreurs n’ont pas pour objectif d’investir en France dans l’immobilier. Ce ne sont que des individus venant de la classe aisée qui achètent pour placer le « black » qu’ils gagnent.

C’est de la fraude fiscale vis-à-vis de Madrid, et pour toutes les régions espagnoles c’est un « sport national ». Les professionnels de l’immobilier dans les Pyrénées le savent très bien… C’est une réalité du terrain … phénomène localisé à certains secteurs géographiques.

Une partie, versée au noir, sous la table, fait quand même gonfler les prix, car toute la région sait combien X a vendu sa maison « en tout ». Tout comme avant l’arrivée de l’Euro où les francs gagnés au noir se sont injectés dans la pierre.

Quant à la crise du marché espagnol, elle n’est pas tant causée par un déséquilibre entre l’offre et la demande, puisqu’il y a surabondance de l’offre, mais plutôt parce que la cupidité et la mégalomanie des promoteurs ont détourné les acheteurs des réalités éconnomiques.

Quoiqu’il en soit, il est tout à fait possible d’acheter des 100 m² dans la proche banlieue de Valencia pour 50.000 à 70.000